mercredi 20 août 2008

Tous derrière et lui devant

Usain Bolt à l'arrivée de son 100m victorieux.

Le jeune jamaïquain restera incontestablement la grande vedette
des J.O. de Pékin.

D'abord, une mise au point : Usain Bolt n'est pas un homme
mais un demi-Dieu - au sens mythologique du terme.
Ne prétend-il pas lui-même qu'il est le fils de l'Eclair (une sorte de
Jupiter jamaïquain)?
Comment ne pas le croire?

Lors de la finale du 100 m, qu'il éclaboussa littéralement de sa
classe, auteur d'une incroyable échappée devant le peloton de ses
poursuivants, il termina les derniers 20 mètres en roue libre -
ce qui ne l'empêcha d'ailleurs nullement de battre son propre
record du monde!

Mais ce fut lors de la finale du 200 m qu'il m' impressionna le plus.
Usain Bolt à l'assaut du record mythique de Michaël Johnson,
qu'on croyait devoir durer encore pendant des lustres.
Quel spectacle inouï!

Il le battit - de peu (19''30 contre 19''32) - mais il le battit.
Je dois vous faire une confidence : j'en avais la larme à l'oeil.
Probablement un début de ramollissement du cerveau.
Je vous tiendrai au courant si ça évolue...

Il paracheva son oeuvre en ravissant avec ses co-équipiers
du 4x100 jamaïquain le record du monde aux sprinters
américains.

Certes, Hercule avait accompli 12 travaux, Bolt (un peu plus
feignant), n'en a accompli que 3 - je vous le concède, mais
c'est quand même pas mal.

Ce que j'apprécie le plus, en fait, chez "le fils de l'Eclair", c'est qu'il
a accompli tous ces exploits en s'amusant - et en nous amusant.
Certains gravitant dans les hautes sphères de l'athlétisme
lui ont reproché une prétendue "arrogance" envers ses adver-
saires.
Le genre de personnes qui ne veulent voir qu'une seule tête
et rêvent d'athlètes soumis et disciplinés...
J'avoue qu'en ce qui me concerne, j'aime bien les têtes qui
dépassent...

Et puis, c'est quand même pas sa faute si les autres avancent pas!

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