"Mme Lefèvre cependant s'était accoutumée à cette bête. Elle
en arrivait même à l'aimer, et à lui donner de sa main,
de temps en temps, des bouchées de pain trempées dans
la sauce de son fricot.
Mais elle n'avait nullement songé à l'impôt, et quand on lui
réclama huit francs - huit francs, madame! - pour ce freluquet
de quin qui ne jappait seulement point, elle faillit s'évanouir
de saisissement.
Il fut immédiatement décidé qu'on se débarasserait de Pierrot..."
Maupassant - Les contes de la bécasse - Pierrot
Je tiens à prévenir les lecteurs de ce blog qui voudraient
s'aventurer à découvrir cette courte nouvelle de "l'ami
Maupassant" qu'ils ne sortiront probablement pas indemnes
de l' expérience.
Cette histoire horrible (qui date d'un temps ou la SPA n'existait
manifestement pas encore) n'a rien d'une tisane pour endormir
les enfants : c'est un alcool fort, un vrai tords-boyau qui déchire
les tripes et laisse pendant longtemps un goût acre et amer
dans la bouche...
lundi 27 avril 2009
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