mercredi 14 avril 2010

Cette maudite page blanche...

Aujourd'hui, la direction de ce blog a décrété : pas d'images,
rien que du texte!

C'est là que le webmestre, votre humble serviteur, paralysé
une fois de plus par l'angoisse à l'instant de remplir la page vide
"que la blancheur défend" - selon l'expression du poète -
regrette amèrement de n'être ni Chateaubriand ni Victor Hugo.

Néanmoins, même s'il ne trouve rien à écrire, il tient à le faire
savoir!
C'est déjà pour lui s'exprimer...

Puis, devant son impuissance persistante à communiquer
quoique ce soit d'intéressant à ses rares lecteurs qui, déjà -
il le craint - désertent son blog un à un, il rend les armes et
se rabat une fois de plus sur la facilité :
présenter un court extrait d'un ouvrage littéraire connu
- plus susceptible (à son avis) de retenir l'attention des
internautes que son insignifiante prose :

"Hank comptait l'argent empilé devant lui. Le gros paquet.
Cent cinquante billets tout neufs de dix dollars. Il dévisagea
Jackson d'un oeil jaune et froid.
- Tu m'en donnes quinze piles, c'est bien d'accord?
Il tenait à mettre les choses au point. Les affaires sont
les affaires..."

Chester Himes - La reine des pommes

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