Après plusieurs tentatives infructueuses (pas facile pour un blogueur
abonné aux futilités d'évoquer un sujet aussi sérieux), j'espère que
celle-ci sera la bonne...
J'avais pris l'engagement ici-même, dans les colonnes de ce blog,
de rédiger un compte-rendu du livre de Patrick Deville "Peste &
Choléra". Je me sens contraint de tenir ma promesse - maintenant!
- sous peine de devenir la risée du copiste de mon blog (un jeune
homme aussi impécunieux qu'impertinent!) et de m'attirer la désap-
probation navrée du dernier carré de mes fidèles lecteurs.
Voici donc mon rapport de lecture :
"Peste & Choléra" est une biographie d'Alexandre Yersin.
Si vous ignorez qui était ce dernier, les lignes qui suivent vous
permettront d'en savoir davantage :
Pour faire court, Alexandre Yersin - né en Suisse en 1863 - après
de brillantes études de médecine (en Allemagne puis en France)
rejoignit les rangs de la petite équipe de jeunes praticiens qui
se regroupèrent autour de Pasteur pour jeter les bases de
l'Institut qui devait porter son nom.
Il déserta bientôt son laboratoire, cédant à l'appel de l'aventure,
navigua en Asie, puis se lança dans une série d'expéditions
de l'intérieur de la péninsule indochinoise - alors fort mal connu.
Il finit par s'établir dans le petit village de pêcheurs de Nha Trang
où il se constitua peu à peu un domaine qui, à sa mort, s'étendait
sur 15000 hectares.
Venons-en à l'épisode de son existence qui lui vaut une place
à part dans l'histoire :
Alexandre devait mourir dans son pays d'adoption - alors sous
occupation japonaise - en 1943.
Patrick Deville, après avoir un important travail de documentation,
a suivi les traces du héros de son livre en Suisse, d'abord, puis au
Vietnam où il s'est recueilli sur "la tombe bleu ciel en haut d'une
petite colline" où ce dernier repose.
Qu'il soit remercié pour avoir placé en pleine lumière l'œuvre d'un
homme de bien injustement méconnu...
abonné aux futilités d'évoquer un sujet aussi sérieux), j'espère que
celle-ci sera la bonne...
J'avais pris l'engagement ici-même, dans les colonnes de ce blog,
de rédiger un compte-rendu du livre de Patrick Deville "Peste &
Choléra". Je me sens contraint de tenir ma promesse - maintenant!
- sous peine de devenir la risée du copiste de mon blog (un jeune
homme aussi impécunieux qu'impertinent!) et de m'attirer la désap-
probation navrée du dernier carré de mes fidèles lecteurs.
Voici donc mon rapport de lecture :
"Peste & Choléra" est une biographie d'Alexandre Yersin.
Si vous ignorez qui était ce dernier, les lignes qui suivent vous
permettront d'en savoir davantage :
Pour faire court, Alexandre Yersin - né en Suisse en 1863 - après
de brillantes études de médecine (en Allemagne puis en France)
rejoignit les rangs de la petite équipe de jeunes praticiens qui
se regroupèrent autour de Pasteur pour jeter les bases de
l'Institut qui devait porter son nom.
Il déserta bientôt son laboratoire, cédant à l'appel de l'aventure,
navigua en Asie, puis se lança dans une série d'expéditions
de l'intérieur de la péninsule indochinoise - alors fort mal connu.
Il finit par s'établir dans le petit village de pêcheurs de Nha Trang
où il se constitua peu à peu un domaine qui, à sa mort, s'étendait
sur 15000 hectares.
Alexandre Yersin
Il y acclimata et cultiva sur une grande échelle des espèces végétales
de toute sortes (en particulier, l'hévéa et l'arbre à quinquina). Pas
par désir d'enrichissement personnel notez-le bien, l'essentiel des
bénéfices recueillis étant reversés par ses soins à l'Institut Pasteur.
de toute sortes (en particulier, l'hévéa et l'arbre à quinquina). Pas
par désir d'enrichissement personnel notez-le bien, l'essentiel des
bénéfices recueillis étant reversés par ses soins à l'Institut Pasteur.
Venons-en à l'épisode de son existence qui lui vaut une place
à part dans l'histoire :
1894 - Une épidémie de peste éclate en Chine. Yersin est dépêché
à Hong-Kong pour observer cette maladie (alors disparue en
Europe).
Il identifie à cette occasion le bacille de la peste.
1896 - Nouvelle épidémie de peste à Canton. Grâce à un sérum
mis au point par ses soins, il est le premier homme à guérir un
malade de la peste.
malade de la peste.
Alexandre devait mourir dans son pays d'adoption - alors sous
occupation japonaise - en 1943.
Patrick Deville, après avoir un important travail de documentation,
a suivi les traces du héros de son livre en Suisse, d'abord, puis au
Vietnam où il s'est recueilli sur "la tombe bleu ciel en haut d'une
petite colline" où ce dernier repose.
Qu'il soit remercié pour avoir placé en pleine lumière l'œuvre d'un
homme de bien injustement méconnu...
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