Début juillet, pour moi, signifie - une année sur deux - contrôle
technique.
Le temps que le technicien s'affaire auprès de mon véhicule déjà
fort ancien, comme je l'ai déjà expliqué (mais si mais si, relisez
mes anciens articles!), je prends la poudre d'escampette vers la
promenade du Rabois à Argenton m'assied sur un banc et me plonge
dans la lecture d'un livre.
Cette année, c'était la Naissance du Jour de Colette :
"Il ne viendra plus personne. Je ne quitterai pas cette table pour le
petit café du port, d'où l'on assiste aux couchers furibonds du soleil.
L'astre ramasse, vers la fin de la journée, le peu de nues qu'évapore
la mer chaude, les entraîne au bas du ciel, les embrase et les tord en
chiffons de feu, les étire en barres rougies, s'incinère en touchant les
Maures... Mais il se couche trop tard en ce mois. Je l'admirerai assez
en dînant seule, le dos au mur de ma terrasse. J'ai vu mon content de
figures sympathiques aujourd'hui."
technique.
Le temps que le technicien s'affaire auprès de mon véhicule déjà
fort ancien, comme je l'ai déjà expliqué (mais si mais si, relisez
mes anciens articles!), je prends la poudre d'escampette vers la
promenade du Rabois à Argenton m'assied sur un banc et me plonge
dans la lecture d'un livre.
Cette année, c'était la Naissance du Jour de Colette :
"Il ne viendra plus personne. Je ne quitterai pas cette table pour le
petit café du port, d'où l'on assiste aux couchers furibonds du soleil.
L'astre ramasse, vers la fin de la journée, le peu de nues qu'évapore
la mer chaude, les entraîne au bas du ciel, les embrase et les tord en
chiffons de feu, les étire en barres rougies, s'incinère en touchant les
Maures... Mais il se couche trop tard en ce mois. Je l'admirerai assez
en dînant seule, le dos au mur de ma terrasse. J'ai vu mon content de
figures sympathiques aujourd'hui."
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