...une des "vedettes" récurrentes de mon blog (avec Richard
Gasquet!)...et bien d'autres qui vont venir!
Le tableau ci-dessus représente de nouveau la rue Saint-Vincent
à Montmartre.
Notre ami Stanislas a habité très longtemps dans ce quartier
pittoresque de Paris - ceci expliquant cela.
Je ne sais pas ce que vous en pensez mais je le préfère au tableau
représentant la même rue "exposé" il y a peu sur ce blog
- qui était également très beau.
On y sent l'influence de Corot - mais très bien maîtrisée -
et, pour livrer le fond de ma pensée, il y a peu de tableaux de
ce grand peintre qui valent celui-là.
C'est vraiment une réussite absolue dans son genre où tout
est parfait : la composition, le dessin, l'harmonie des tons
et des couleurs.
Comme vous vous en doutez, nous n'en avons pas fini avec
Stanislas - qui avait décidément bien du talent...
mercredi 30 avril 2008
mardi 29 avril 2008
Retour à la Terre
Pareil à Antée, le géant de la Mythologie qui reprenait des forces
dès que son corps touchait la Terre, Rafaël Nadal revit chaque
printemps au retour de la saison de terre battue.
Dimanche dernier, en finale du prestigieux tournoi de
Monte-Carlo, son adversaire n'était autre que le numéro 1
mondial, Roger Federer, qu'on ne présente plus...
Cet immense champion, auteur d'un début de saison
en demi - teinte, avait remis les pendules à l'heure suisse
la semaine dernière en s'imposant à Estoril.
Mais contre ce véritable ogre de la terre battue qu'est
Rafaël Nadal, s'il tint convenablement son rang, il ne put
que s'incliner logiquement sur le score de 7/5 - 7/5.
Et nos joueurs tricolores dans tout ça?
Selon la formule consacrée, "il n'y avait plus de
français dans le tournoi" après les huitièmes de finale!
La faute à une série de blessures...et peut-être, chez
certains, à des bleus à l'âme révélés sinon contractés du côté
de la Caroline du Nord, blessures invisibles mais qui
demanderont peut-être plus de temps qu'on ne le pensait
à guérir...
dès que son corps touchait la Terre, Rafaël Nadal revit chaque
printemps au retour de la saison de terre battue.
Dimanche dernier, en finale du prestigieux tournoi de
Monte-Carlo, son adversaire n'était autre que le numéro 1
mondial, Roger Federer, qu'on ne présente plus...
Cet immense champion, auteur d'un début de saison
en demi - teinte, avait remis les pendules à l'heure suisse
la semaine dernière en s'imposant à Estoril.
Mais contre ce véritable ogre de la terre battue qu'est
Rafaël Nadal, s'il tint convenablement son rang, il ne put
que s'incliner logiquement sur le score de 7/5 - 7/5.
Et nos joueurs tricolores dans tout ça?
Selon la formule consacrée, "il n'y avait plus de
français dans le tournoi" après les huitièmes de finale!
La faute à une série de blessures...et peut-être, chez
certains, à des bleus à l'âme révélés sinon contractés du côté
de la Caroline du Nord, blessures invisibles mais qui
demanderont peut-être plus de temps qu'on ne le pensait
à guérir...
dimanche 27 avril 2008
La place d'Armes à Poitiers
La place d'Armes, avec l'hôtel de ville à l'arrière-plan
Je n'ai pas toujours habité la maison de...Billy près d'Argenton
sur Creuse (Indre) mais, au temps où j'étais jeune (oh là là...
ça fait du temps!), la ville de Poitiers.
Rue du 125ème en centre-ville, puis résidence des Bosquets
vers la route de Limoges.
Voilà pourquoi j'ai ajouté à mon blog un nouveau lien
(manière comme une autre de revenir dans cette cité chère
à mon coeur) où j'ai emprunté ce cliché :
Poitiers par un étudiant
Je n'ai pas toujours habité la maison de...Billy près d'Argenton
sur Creuse (Indre) mais, au temps où j'étais jeune (oh là là...
ça fait du temps!), la ville de Poitiers.
Rue du 125ème en centre-ville, puis résidence des Bosquets
vers la route de Limoges.
Voilà pourquoi j'ai ajouté à mon blog un nouveau lien
(manière comme une autre de revenir dans cette cité chère
à mon coeur) où j'ai emprunté ce cliché :
Poitiers par un étudiant
samedi 26 avril 2008
La peinture est-elle morte?
"L'enfant malade" par Edward Munch.
Le "cadavre" de la peinture bouge-t-il encore?
Telle est la question qu'on peut se poser, en effet, de nos jours.
Les pratiques artistiques d'avant-garde lui laissent peu de place.
D'ailleurs, on ne parle plus de peintres et de sculpteurs
mais de plasticiens...
Et elle subit, d'autre part, une concurrence sévère
de la photographie promue discipline artistique majeure.
Le mérite-t-elle vraiment?
Je pose la question...mais je me garderai bien d'y donner
une réponse.
Ceci dit, j'ai une bonne nouvelle à vous annoncer :
la peinture n'est pas morte!
comme le proclame (en anglais) notre nouveau lien :
"Paint is not dead"
Le "cadavre" de la peinture bouge-t-il encore?
Telle est la question qu'on peut se poser, en effet, de nos jours.
Les pratiques artistiques d'avant-garde lui laissent peu de place.
D'ailleurs, on ne parle plus de peintres et de sculpteurs
mais de plasticiens...
Et elle subit, d'autre part, une concurrence sévère
de la photographie promue discipline artistique majeure.
Le mérite-t-elle vraiment?
Je pose la question...mais je me garderai bien d'y donner
une réponse.
Ceci dit, j'ai une bonne nouvelle à vous annoncer :
la peinture n'est pas morte!
comme le proclame (en anglais) notre nouveau lien :
"Paint is not dead"
samedi 19 avril 2008
Mariage chez les Bodin's
La Maria et son fiston - pas très fute-fute - ont sauté le pas :
ils ont déserté les salles de spectacle où ils "sévissent" depuis
une vingtaine d'années pour oser la grande aventure
cinématographique... et puis (grande nouvelle) :
le fiston se marie!
Sortie régionale prévue le 23 avril... puis peut-être nationale
(si affinités) un peu plus tard.
C'est que Christian Fraiscinet et Vincent Dubois, les deux acteurs
qui incarnent ces deux personnages bien berrichons, n'ont rien
perdu de leur bon sens paysan. Ecoutons-les faire la promotion
de leur film dans un entretien accordé à un journaliste de la N.R. : "Si vous avez aimé le film causez-en autour de vous, même aux
corbeaux dans les champs.
Et si vous n'avez pas apprécié, parlez-en alors aux gens que vous
n'aimez pas, pour que le film puisse se propager comme une volée
de moinaux sur un champ de maïs fraîchement semé." Découvrez, en avant-première :
la bande-annonce de "Mariage chez les Bodin's"
ils ont déserté les salles de spectacle où ils "sévissent" depuis
une vingtaine d'années pour oser la grande aventure
cinématographique... et puis (grande nouvelle) :
le fiston se marie!
Sortie régionale prévue le 23 avril... puis peut-être nationale
(si affinités) un peu plus tard.
C'est que Christian Fraiscinet et Vincent Dubois, les deux acteurs
qui incarnent ces deux personnages bien berrichons, n'ont rien
perdu de leur bon sens paysan. Ecoutons-les faire la promotion
de leur film dans un entretien accordé à un journaliste de la N.R. : "Si vous avez aimé le film causez-en autour de vous, même aux
corbeaux dans les champs.
Et si vous n'avez pas apprécié, parlez-en alors aux gens que vous
n'aimez pas, pour que le film puisse se propager comme une volée
de moinaux sur un champ de maïs fraîchement semé." Découvrez, en avant-première :
la bande-annonce de "Mariage chez les Bodin's"
Montmartre - La rue Saint-Vincent
mercredi 16 avril 2008
Possédez-vous un bon coup de fourchette?
Deux exercices d'échecs faciles pour débutants publiés sur le blog
de l'Echiquier Berrichon :
Exercices juniors n°16
de l'Echiquier Berrichon :
Exercices juniors n°16
lundi 14 avril 2008
Caro-Caroline...
Llodra et Clément ont "sauvé l'honneur"en battant les frères Bryan.
Le week-end dernier, à Winston-Salem (Caroline du Nord),
les Mousquetaires français étaient opposés, en quart de finale
de la coupe Davis, à l'équipe des Etats-Unis.
Privé de ses deux atouts principaux (Tsonga blessé et Gasquet
très incertain), le capitaine Guy Forget tira de sa manche, pour
disputer les simples, ses deux jokers (de luxe) Michaël Llodra
et Paul-Henri Mathieu lesquels, d'ailleurs ne déméritèrent
en rien.
"Micha" entama la rencontre face au numéro 1 américain
Andy Roddick. Rendant ace pour ace à son adversaire connu
pour être un des plus redoutables "bombardiers" du circuit,
il s'inclina en trois sets serrés (6-4, 7-6, 7-6).
C'était au tour de Paul-Henri de rentrer en piste, avec,
de l'autre côté du filet le numéro 8 mondial, James Blake.
Ce fut un match homérique qui vit chacun des deux joueurs
(très proches l'un de l'autre) empocher alternativement
les points, les jeux et les sets.
Dans le début du 5ème set décisif, Paul-Henri se détacha
si bien qu'il obtint deux balles de match à 5-4...
Mais les dieux du tennis avaient décidé qu'il ne devait pas
l'emporter ce jour-là!
L'américain effaça ces deux balles de match et remporta
finalement le jeu, puis le gain de la partie... après
3h50 de jeu!
Pas de pot pour "Paulo"...
Menés 2-0 et placés dans l'obligation de battre la redoutable
paire composée des jumaux Bryan (les rois du double, n°1
au classement mondial), beaucoup voyaient les français
faire capot et repartir la tête basse à l'issue de la deuxième
journée.
C'était compter sans le talent et la détermination d'Arnaud
Clément et de Michaël Llodra qui jouèrent vraiment comme
des as et l'emportèrent en quatre sets au terme d'un match
superbe.
Du coup, la rencontre était relancée.
Guy Forget allait-il tenter un coup de poker, lors de la
dernière journée, en jetant dans la bataille son dernier
atout, le "roi Richard", l'as des as?
Il semble qu'il lui ai demandé de jouer mais que celui-ci,
estimant être très loin de sa meilleure forme, ait refusé,
pensant que Paul-Henri Mathieu avait plus de chances que
lui de battre "l'épouvantail" Roddick.
En revanche, jouer contre Blake, il "voulait bien"???
D'où la polémique qui devait suivre le match...
Quoiqu'il en soit, le capitaine de l'équipe de France
préféra miser sur la solidité de l'alsacien, qu'il voyait résister
plus longtemps que le chêne de la fable...
Hélas, "Paulo", si vaillant qu'il soit, n'avait pas récupéré
après les efforts produits lors de son match-marathon.
Andy Roddick et ses services de bûcheron eurent
vite fait de le transformer en petit bois : 6-2, 6-3,6-2.
Belote, rebelote et dix de der!
Quant à Richard, il finit par jouer contre...Blake! dans
un match qui comptait pour du beurre et perdit (cela valait
peut-être mieux comme ça...) en trois sets.
Entre nous, il aurait mieux fait d'accepter d'affronter
Roddick...et de perdre - très probablement.
Personne n'aurait trouvé à redire et cela lui aurait évité
d'essuyer certaines critiques, en particulier de son co-équipier
Mathieu qui, ignorant en commençant sa partie que Richard
avait refusé de jouer contre Roddick, finit par déclarer que
"quelque part il avait été conduit à l'abattoir"!
Mais bon, tout s'oublie...et les américains étaient trop forts,
de toute façon.
C'est donc sans regret (j'imagine) que les membres de l'équipe
de France quittèrent cette "maudite" Caroline du Nord, où s'était
déroulée la rencontre.
Au fait, c'était comment déjà, la chanson de Mc Solaar?
"Caro-Caroline", tu es "l'as de trèfle qui pique mon coeur!
Caroline!"
Le week-end dernier, à Winston-Salem (Caroline du Nord),
les Mousquetaires français étaient opposés, en quart de finale
de la coupe Davis, à l'équipe des Etats-Unis.
Privé de ses deux atouts principaux (Tsonga blessé et Gasquet
très incertain), le capitaine Guy Forget tira de sa manche, pour
disputer les simples, ses deux jokers (de luxe) Michaël Llodra
et Paul-Henri Mathieu lesquels, d'ailleurs ne déméritèrent
en rien.
"Micha" entama la rencontre face au numéro 1 américain
Andy Roddick. Rendant ace pour ace à son adversaire connu
pour être un des plus redoutables "bombardiers" du circuit,
il s'inclina en trois sets serrés (6-4, 7-6, 7-6).
C'était au tour de Paul-Henri de rentrer en piste, avec,
de l'autre côté du filet le numéro 8 mondial, James Blake.
Ce fut un match homérique qui vit chacun des deux joueurs
(très proches l'un de l'autre) empocher alternativement
les points, les jeux et les sets.
Dans le début du 5ème set décisif, Paul-Henri se détacha
si bien qu'il obtint deux balles de match à 5-4...
Mais les dieux du tennis avaient décidé qu'il ne devait pas
l'emporter ce jour-là!
L'américain effaça ces deux balles de match et remporta
finalement le jeu, puis le gain de la partie... après
3h50 de jeu!
Pas de pot pour "Paulo"...
Menés 2-0 et placés dans l'obligation de battre la redoutable
paire composée des jumaux Bryan (les rois du double, n°1
au classement mondial), beaucoup voyaient les français
faire capot et repartir la tête basse à l'issue de la deuxième
journée.
C'était compter sans le talent et la détermination d'Arnaud
Clément et de Michaël Llodra qui jouèrent vraiment comme
des as et l'emportèrent en quatre sets au terme d'un match
superbe.
Du coup, la rencontre était relancée.
Guy Forget allait-il tenter un coup de poker, lors de la
dernière journée, en jetant dans la bataille son dernier
atout, le "roi Richard", l'as des as?
Il semble qu'il lui ai demandé de jouer mais que celui-ci,
estimant être très loin de sa meilleure forme, ait refusé,
pensant que Paul-Henri Mathieu avait plus de chances que
lui de battre "l'épouvantail" Roddick.
En revanche, jouer contre Blake, il "voulait bien"???
D'où la polémique qui devait suivre le match...
Quoiqu'il en soit, le capitaine de l'équipe de France
préféra miser sur la solidité de l'alsacien, qu'il voyait résister
plus longtemps que le chêne de la fable...
Hélas, "Paulo", si vaillant qu'il soit, n'avait pas récupéré
après les efforts produits lors de son match-marathon.
Andy Roddick et ses services de bûcheron eurent
vite fait de le transformer en petit bois : 6-2, 6-3,6-2.
Belote, rebelote et dix de der!
Quant à Richard, il finit par jouer contre...Blake! dans
un match qui comptait pour du beurre et perdit (cela valait
peut-être mieux comme ça...) en trois sets.
Entre nous, il aurait mieux fait d'accepter d'affronter
Roddick...et de perdre - très probablement.
Personne n'aurait trouvé à redire et cela lui aurait évité
d'essuyer certaines critiques, en particulier de son co-équipier
Mathieu qui, ignorant en commençant sa partie que Richard
avait refusé de jouer contre Roddick, finit par déclarer que
"quelque part il avait été conduit à l'abattoir"!
Mais bon, tout s'oublie...et les américains étaient trop forts,
de toute façon.
C'est donc sans regret (j'imagine) que les membres de l'équipe
de France quittèrent cette "maudite" Caroline du Nord, où s'était
déroulée la rencontre.
Au fait, c'était comment déjà, la chanson de Mc Solaar?
"Caro-Caroline", tu es "l'as de trèfle qui pique mon coeur!
Caroline!"
dimanche 13 avril 2008
samedi 12 avril 2008
La tribu de Dana
Sans transition aucune, abandonnons les paysages bucoliques
du 19ème siècle pour nous plonger dans l'effroyable histoire
de la tribu de Dana!
Si vous étiez déjà né en 1998 (il y a des chances), vous n'avez
sans doute pas oublié ce grand succès du groupe "Manau".
"La tribu de Dana"
du 19ème siècle pour nous plonger dans l'effroyable histoire
de la tribu de Dana!
Si vous étiez déjà né en 1998 (il y a des chances), vous n'avez
sans doute pas oublié ce grand succès du groupe "Manau".
"La tribu de Dana"
vendredi 11 avril 2008
jeudi 10 avril 2008
Connaissez-vous Stanislas Lépine?
mercredi 9 avril 2008
Une allée du Luxembourg
Elle a passé, la jeune fille
Vive et preste comme un oiseau
A la main une fleur qui brille,
A la bouche un refrain nouveau.
C'est peut-être la seule au monde
Dont le coeur au mien répondrait,
Qui venant dans ma nuit profonde
D'un seul regard l'éclaircirait!
Mais non, - ma jeunesse est finie....
Adieu, doux rayon qui m'as lui, -
Parfum, jeune fille, harmonie...
Le bonheur passait, - il a fui!
Gérard de Nerval - Les petits châteaux de Bohême
Vive et preste comme un oiseau
A la main une fleur qui brille,
A la bouche un refrain nouveau.
C'est peut-être la seule au monde
Dont le coeur au mien répondrait,
Qui venant dans ma nuit profonde
D'un seul regard l'éclaircirait!
Mais non, - ma jeunesse est finie....
Adieu, doux rayon qui m'as lui, -
Parfum, jeune fille, harmonie...
Le bonheur passait, - il a fui!
Gérard de Nerval - Les petits châteaux de Bohême
Où en est Richard Gasquet?
Et bien, comme vous le voyez, en ce début de saison,
il peine, il peine...
Néanmoins, je suis persuadé que d'ici peu, il nous étonnera.
Pourquoi pas lors du match de coupe Davis prévu le week-end
prochain contre l'équipe des Etats-Unis?
Nos 4 mousquetaires (Richard,Wilfried Tsonga, Paul-Henri
Mathieu et Michaël Llodra) possèdent en effet des arguments
susceptibles de bousculer les américains, même chez eux.
En attendant le résultat de cette confrontation,
je vous invite à découvrir l'article rédigé au sujet de notre
Richard national par une admiratrice éperdue.
Article d'où j'ai extrait la photo ci-dessus (pour ne rien vous
cacher)... mais pas la légende l'accompagnant! - qui aurait pu
prêter à confusion...
article de la Désencyclopédie consacré à Richard Gasquet
mardi 8 avril 2008
Souvenirs de Mortefontaine
samedi 5 avril 2008
La Chapelle des Rédemptoristes rachetée par des Américains
Tel était le titre - accrocheur - d'un article récemment publié dans
la Nouvelle République sous la rubrique "Patrimoine" accompagné
d'une photo de la dite chapelle - pas forcément prise sous son
meilleur angle et vous allez vite comprendre pourquoi...
Sans méfiance aucune, je plongeai le nez dans l'article :
"D'anciens militaires de Châteauroux vont racheter le monument
à titre de souvenir, dans le but de le reconstruire pierre par pierre
aux Etats-Unis."
Il paraît que cela s'est déjà fait ailleurs...Mais c'est quand même
dommage d'autant que Châteauroux n'est pas si riche que ça en
édifices anciens...
Une solution de remplacement est naturellement prévue pour
combler le vide provoqué par "l''envol" de la chapelle vers d'autres
cieux (Houston, Texas, nous précise-t-on).
Une collecte a été organisée parmi les anciens de la base
américaine des années 60 et le résultat s'étant révélé insuffisant,
un sénateur du Texas a promis une subvention pour mener à bien
ce beau projet.
Ah, il n'y a pas à dire, ils nous aiment bien les américains...
Le journaliste de la N.R. place alors cette phrase merveilleuse
destinée à "noyer le poisson" pour les lecteurs les plus naïfs
qui n'auraient pas encore flairé la supercherie :
"Les castelroussins ne seraient pas, au final, perdants d'autant
que cette chapelle inaugurée en 1863 n'a rien d'un
bijou de l'art roman."
C'est vrai que l'architecture religieuse du 19ème siècle...
Après tout, on peut bien leur laisser aux américains
s'ils y tiennent tant que ça!
Mais le meilleur restait à venir : la chapelle, à l'occasion de
l'opération sera débarassée des ses trois cheminées
inesthétiques!
Je suis prêt à parier qu'aucune personne - même du voisinage -
n'a jamais prêté la moindre attention à leur existence, mais
maintenant qu'on nous l'a signalée, on ne voit plus qu'elles
sur la photo.
la Nouvelle République sous la rubrique "Patrimoine" accompagné
d'une photo de la dite chapelle - pas forcément prise sous son
meilleur angle et vous allez vite comprendre pourquoi...
Sans méfiance aucune, je plongeai le nez dans l'article :
"D'anciens militaires de Châteauroux vont racheter le monument
à titre de souvenir, dans le but de le reconstruire pierre par pierre
aux Etats-Unis."
Il paraît que cela s'est déjà fait ailleurs...Mais c'est quand même
dommage d'autant que Châteauroux n'est pas si riche que ça en
édifices anciens...
Une solution de remplacement est naturellement prévue pour
combler le vide provoqué par "l''envol" de la chapelle vers d'autres
cieux (Houston, Texas, nous précise-t-on).
Une collecte a été organisée parmi les anciens de la base
américaine des années 60 et le résultat s'étant révélé insuffisant,
un sénateur du Texas a promis une subvention pour mener à bien
ce beau projet.
Ah, il n'y a pas à dire, ils nous aiment bien les américains...
Le journaliste de la N.R. place alors cette phrase merveilleuse
destinée à "noyer le poisson" pour les lecteurs les plus naïfs
qui n'auraient pas encore flairé la supercherie :
"Les castelroussins ne seraient pas, au final, perdants d'autant
que cette chapelle inaugurée en 1863 n'a rien d'un
bijou de l'art roman."
C'est vrai que l'architecture religieuse du 19ème siècle...
Après tout, on peut bien leur laisser aux américains
s'ils y tiennent tant que ça!
Mais le meilleur restait à venir : la chapelle, à l'occasion de
l'opération sera débarassée des ses trois cheminées
inesthétiques!
Je suis prêt à parier qu'aucune personne - même du voisinage -
n'a jamais prêté la moindre attention à leur existence, mais
maintenant qu'on nous l'a signalée, on ne voit plus qu'elles
sur la photo.
Il est certain qu'il y a urgence : on ne peut pas laisser plus
longtemps cette verrue défigurer le centre-ville
de Châteauroux!
Et comme ils se trouvent des volontaires pour nous
en débarasser...
Une question importante est alors soulevée : que va-t-on
mettre à la place?
Les américains ont d'abord pensé à un bar de nuit (il est
bien connu que les militaires passent le plus clair de leur temps
dans ce genre d'endroit) mais cela pose problème à cause...
de la proximité d'une école maternelle!!!
Une preuve supplémentaire que le dossier a déjà fait l'objet
d'une étude approfondie...
Finalement le choix de nos ancien G.I. se serait porté sur
une poissonnerie.
Pourquoi une poissonnerie???
Ah! on évoque une réunion prochaine du conseil municipal
destiné à débattre de la question. Peut-être y aura-t-il des
réactions de la part de l'opposition?...
Pas la moindre!
Bah, si tout lemonde est d'accord...
Et je poursuivis paisiblement la lecture de mon journal
sans me douter une seule seconde que je venais d'être
victime d'un superbe poisson d'avril.
Ce n'est que le lendemain, en prenant connaissance d'un
entre-filet intitulé "La chapelle n'est pas à vendre!" que
je réalisais que m'étais fait littéralement rouler dans la
farine, comme le dernier des benêts.
Félicitons, naturellement, l'auteur de l'article, qui a su
si savamment entremêler les petits détails destinés à faire
vrai et les sous-entendus humoristiques (qui m'ont tous
échappé, d'ailleurs, à la première lecture).
Quant à la Chapelle des Rédemptoristes dont la valeur
esthétique a été si perfidement remise en cause à cette
occasion, il est bien évident que les municipalités de l'époque
ont eu tout à fait raison de la restaurer et de la mettre
en valeur comme elles l'ont fait.
Gageons que, dans deux ou trois siècles, définitivement
ancrée dans le paysage castelroussin (après cette chaude
alerte!), patinée par le temps et peut-être même...
amputée de ses trois cheminées disgracieuses! elle sera
considérée par nos descendants comme une véritable...
"bijou" de l'art architectural du 19ème siècle!!!
mettre à la place?
Les américains ont d'abord pensé à un bar de nuit (il est
bien connu que les militaires passent le plus clair de leur temps
dans ce genre d'endroit) mais cela pose problème à cause...
de la proximité d'une école maternelle!!!
Une preuve supplémentaire que le dossier a déjà fait l'objet
d'une étude approfondie...
Finalement le choix de nos ancien G.I. se serait porté sur
une poissonnerie.
Pourquoi une poissonnerie???
Ah! on évoque une réunion prochaine du conseil municipal
destiné à débattre de la question. Peut-être y aura-t-il des
réactions de la part de l'opposition?...
Pas la moindre!
Bah, si tout lemonde est d'accord...
Et je poursuivis paisiblement la lecture de mon journal
sans me douter une seule seconde que je venais d'être
victime d'un superbe poisson d'avril.
Ce n'est que le lendemain, en prenant connaissance d'un
entre-filet intitulé "La chapelle n'est pas à vendre!" que
je réalisais que m'étais fait littéralement rouler dans la
farine, comme le dernier des benêts.
Félicitons, naturellement, l'auteur de l'article, qui a su
si savamment entremêler les petits détails destinés à faire
vrai et les sous-entendus humoristiques (qui m'ont tous
échappé, d'ailleurs, à la première lecture).
Quant à la Chapelle des Rédemptoristes dont la valeur
esthétique a été si perfidement remise en cause à cette
occasion, il est bien évident que les municipalités de l'époque
ont eu tout à fait raison de la restaurer et de la mettre
en valeur comme elles l'ont fait.
Gageons que, dans deux ou trois siècles, définitivement
ancrée dans le paysage castelroussin (après cette chaude
alerte!), patinée par le temps et peut-être même...
amputée de ses trois cheminées disgracieuses! elle sera
considérée par nos descendants comme une véritable...
"bijou" de l'art architectural du 19ème siècle!!!
mardi 1 avril 2008
Est-il souhaitable de faire du neuf avec du vieux?
Les héros de Jacobs ont, décidément, beaucoup vieilli...
Telle est l'intéressante question posée par Pierre Assouline dans
son blog "La république des livres" à l'occasion de la parution
du dernier album des aventures de Blake et Mortimer
"Le sanctuaire de Gondwana".
Rappelons qu'Edgar P. Jacobs, le génial créateur (entre autres)
de "La marque jaune", de 'L'énigme de l'Atlantide" et du
"Piège diabolique" - décédé en 1987 - avaient accepté (By Jove!)
que des successeurs perpétuent les aventures de ses
héros de papier.
La copie vaut-elle l'original?
Prenez connaissance du point de vue de Pierre Assouline :
"A la recherche de Blake et Mortimer"
son blog "La république des livres" à l'occasion de la parution
du dernier album des aventures de Blake et Mortimer
"Le sanctuaire de Gondwana".
Rappelons qu'Edgar P. Jacobs, le génial créateur (entre autres)
de "La marque jaune", de 'L'énigme de l'Atlantide" et du
"Piège diabolique" - décédé en 1987 - avaient accepté (By Jove!)
que des successeurs perpétuent les aventures de ses
héros de papier.
La copie vaut-elle l'original?
Prenez connaissance du point de vue de Pierre Assouline :
"A la recherche de Blake et Mortimer"
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