Pareil à Antée, le géant de la Mythologie qui reprenait des forces
dès que son corps touchait la Terre, Rafaël Nadal revit chaque
printemps au retour de la saison de terre battue.
Dimanche dernier, en finale du prestigieux tournoi de
Monte-Carlo, son adversaire n'était autre que le numéro 1
mondial, Roger Federer, qu'on ne présente plus...
Cet immense champion, auteur d'un début de saison
en demi - teinte, avait remis les pendules à l'heure suisse
la semaine dernière en s'imposant à Estoril.
Mais contre ce véritable ogre de la terre battue qu'est
Rafaël Nadal, s'il tint convenablement son rang, il ne put
que s'incliner logiquement sur le score de 7/5 - 7/5.
Et nos joueurs tricolores dans tout ça?
Selon la formule consacrée, "il n'y avait plus de
français dans le tournoi" après les huitièmes de finale!
La faute à une série de blessures...et peut-être, chez
certains, à des bleus à l'âme révélés sinon contractés du côté
de la Caroline du Nord, blessures invisibles mais qui
demanderont peut-être plus de temps qu'on ne le pensait
à guérir...