samedi 31 mai 2008

Flash spécial "Roland-Garros"

Il y aura cinq français en huitièmes de finale.
Du jamais vu depuis 1971 où les héros de l'époque avaient
nom : Goven, Dominguez, Barthès, Proisy et Jauffret.

En effet, Gaël Monfils et Julien Benneteau (à son sujet,
je suis ravi de m'être trompé dans mes pronostics) ont rejoint
en fin d'après-midi Michaël Llodra, Paul-Henri Mathieu
et Jeremy Chardy, déjà qualifiés.

Gaël Monfils affrontera le croate Ivan Llubijic, vainqueur
surprise de Davydenko, et Julien Benneteau devra sortir
le match de sa vie s'il veut avoir des chances d'éliminer le
numéro 1 mondial, Roger Federer.

Clap de fin pour Sydney Pollack

Avec Sydney Pollack, c'est un réalisateur américain de talent
qui disparait.
Au temps où j'allais souvent au cinéma (il y a une vingtaine
ou une trentaine d'années), je me rappelle avoir vu
"Les trois jours du condor" à Paris dans un cinéma de l'avenue
de la Grande Armée situé non loin de "la maison de Billy"
de l'époque.

Un thriller qui m'avait accroché dès les premières images
et cloué dans mon fauteuil pendant une heure et demie.
Je citerai également parmi mes films favoris "Jeremiah Johnson",
western subtil en forme de ballade mélancolique...
et bien sûr, "Out of Africa" que la télé a eu la bonne idée
de nous rediffuser jeudi dernier.
Meryl Streep y partage la vedette avec Robert Redford
et se souvient :
"J'avais une ferme en Afrique..."

Jeremy Chardy se révèle!

Quoiqu'il puisse arriver désormais, la grande révélation de
l'édition 2008 de Roland-Garros restera, du côté français,
le jeune palois Jeremy Chardy (21 ans)...
dont j'ignorais jusqu'à l'existence, je dois l'avouer il y a deux jours!

Après son exploit du 2ème tour, où il a éliminé David Nalbandian
(tête de série n°7), il a confirmé en surclassant le pourtant très
solide Dmitry Tursunov en trois sets au cours d'un match mené
tambour battant.
S'il parvient à triompher de l'espagnol Almagro en huitième
(ce n'est pas hors de sa portée), il aurait alors l'honneur, l'avantage
et le privilège d' "échanger quelques balles" en quart de finale
avec...Rafaël Nadal soi-même!
Le rêve (ou le cauchemar) de tout joueur de terre battue...

Par ailleurs, Llodra et Mathieu poursuivent leur bon parcours.
Llodra sera opposé à Gulbis.
Connais pas...A priori c'est dans les cordes de sa raquette.
Quant à Paulo, il retrouvera sur sa route un des cadors du circuit,
le serbe Nowak Djokovic, n°3 mondial.
Un obstacle de taille mais Paulo y croit.
Et pourquoi pas?

Je suis moins optimiste sur les chances des autres français
restant encore en course (Florent Serra et Julien Bénéteau).
Seul Gaël Monfils me paraît en mesure de "survivre" encore
un tour ou deux.
Quant aux françaises, c'est un peu la Bérésina : Alizé Cornet
encore un peu jeune, Amélie Mauresmo toujours à la recherche
de sa forme perdue, ainsi que leurs collègues sont toutes passées
à la trappe...

mercredi 28 mai 2008

Une journée à Roland

Paul - Henri Matthieu a souffert face à l'espagnol Oscar Hernandez,
un illustre inconnu - enfin pas tout à fait (86ème joueur mondial
quand même).

Il nous a fait le coup du joueur qui passe totalement à côté de
sa partie pendant les deux premiers sets, puis qui parvient,
à l'arrachée, à remporter le troisième alors que "personne n'y
croyait plus".
Enfin Paulo adopta la stratégie favorite des crocodiles de la terre
battue qui peut se résumer ainsi : "mon adversaire est plus
fatigué que moi et je vais l'avoir à l'usure".
Stratégie efficace mais dure à appliquer sur un tournoi entier!
Victoire de notre représentant après 4 heures de jeu,
ce qui fait quand même beaucoup...

La perf de la journée du côté français est à mettre à l'actif de
Michaël Llodra.
Belle victoire contre Berdych (un client - tête de série n° 11).
Micha enchaîna service-volée sans se poser de questions
et administra la preuve que cette tactique pouvait encore
être payante sur terre battue.

Enfin victoire sympa de Fabrice Santoro en trois sets aux
dépens du ruse Evgueny Korolev, pour sa...19ème participation
à Roland-Garros.
La dernière?

lundi 26 mai 2008

Guernica en 3D!

Avril 1937, les allemands, alliés du général Franco dans
la guerre civile espagnole, détruisent lors d'un raid de
leur aviation la petite ville basque de Guernica.

Picasso, pour protester contre ce massacre d'une population
civile innocente, entreprend de réaliser un immense tableau
qui restera célèbre dans l'histoire de la peinture.
On rapporte que, pendant l'occupation, à un officier allemand
qui lui posait la question : "Guernica, c'est vous qui l'avez fait?",
il aurait répondu du tac au tac :
"Non, c'est vous!".

60 ans après, une artiste allemande, Lena Gieseke, a l'idée
d'élaborer une version du tableau en 3D.

Je vous invite à découvrir cette vidéo étonnante
sur le blog Mik-Art :
Guernica en 3D

dimanche 25 mai 2008

Qui va gagner Roland-Garros ?

Gustavo Kuerten, triple vainqueur en 1997, 2000 et 2001.

Il est plus que temps, en ce jour où les matchs débutent
du côté de la porte d'Auteuil, que je vous livre mes pronostics.
On peut supposer, en effet, que dans 15 jours, ils n'intéresseront
plus personne.

"Guga"...n'est pas le favori de l'édition 2008 de Roland-Garros.
L'un des chouchous du public parisien viendra juste, en
pré-retraité du circuit, faire ses adieux à l'occasion de son
match contre Paul-Henri Mathieu.

Une occasion de saluer ce joueur bien sympathique dans
"la maison de Billy".

Richard Gasquet ?
Le numéro 1 français, à côté de ses raquettes en ce début
de saison, a décidé de réagir...en changeant d'entraîneur!
Cela suffira peut-être à lui faire gagner quelques matchs.
Quant à remporter le premier tournoi au monde
sur terre battue...

Je peux vous assurer dès maintenant en tout cas que la
coupe de vainqueur n'ira pas à Andy Roddick, Sébastien
Grosjean ou Jo-Wilfried Tsonga, tous les trois blessés
(les pôvres!).

Passons au choses sérieuses :
Rafael Nadal triomphera de Roger Federer en finale en
quatre sets.
Vous allez me dire : c'était déjà le cas l'année dernière.
Oui, mais je n'ai pas l'impression que le rapport des forces
au sommet du tennis mondial ait tellement changé.

A moins peut-être que "Rafa", qui a hérité d'un milieu
de tableau très difficile, soit piégé par Mikhaïl Youzhny - une
de ses bêtes noires - en huitième de finale, par David
Nalbandian en quart de finale ou par Nowak Djokovic
en demi-finale...ou laisse trop de forces dans ces batailles
...ce qui faciliterait la tâche de "Rodgeur" en finale - qui
pourrait l'emporter s'il sortait le match de sa vie.
Cela fait beaucoup de si...

Dans le tableau féminin, la retraite de Justine Hénin
laisse le champ libre à la concurrence.
Maria Sharapova a bien hérité de la place de numéro 1
mondiale après le départ de Justine, mais elle déclare
elle-même qu'elle évolue sur terre battue comme
"une vache sur de la glace"!
Risquons un pronostic, quand-même (il faut vivre
dangereusement) : Serena Williams ou Ana Ivanovic,
une des plus belles "plantes" du circuit...que je vous
présenterai un jour à l'occasion!
Du côté français, tous les regards seront tournées vers
la révélation de ce début de saison : Alizé Cornet (18 ans).

jeudi 15 mai 2008

Adieu Justine, on t'aimait bien, tu sais!

Justine lors de sa victoire à l'US Open en septembre dernier.

On ne reverra plus Justine Hénin lever les bras triomphalement
vers le ciel à l'issue d'une finale d'un tournoi du grand chelem :
la reine du circuit, actuelle numéro 1 mondiale, vient en effet
d'annoncer sa décision de mettre un terme à sa carrière sportive,
à l'âge de 25 ans!

Nouvelle totalement inattendue qui a fait l'effet d'une bombe
dans le milieu de "la petite balle jaune".
La cause? Une usure physique autant que morale, semble-t-il...

Oui, on t'aimait bien, Justine, parce que tu avais prouvé qu'avec
un petit gabarit comme le tien on pouvait encore rivaliser
avec des joueuses taillées en armoire à glace - tout
simplement en pratiquant un (très) beau tennis!

C'est dur de voir ta carrière mourir au printemps, à quelques
jours de Roland-Garros!...
Particulièrement pour ton entraîneur qui paraissait inconsolable,
lors de ta conférence de presse : c'est normal, il venait de perdre
son job!
Mais quelque chose nous dit que tu "pars aux fleurs la paix
dans l'âme" : tes 41 titres remportés sur le circuit professionnel
(dont 7 à l'occasion des tournois du grand chelem) devraient
t'y aider...

Une nouvelle existence t'attend loin des micros, des caméras
et des crépitements des flashs des photographes.
Tu auras peut-être un peu de mal au début mais, tu verras,
on peut très bien vivre sans...

mercredi 14 mai 2008

Pub (méritée) pour le blog TSF 36

Admirez la "jaunitude" de ce champ de colza!

Pourquoi j'apprécie le blog TSF 36 ?

1 - Comme vous pouvez le constater, son auteur prend des photos
magnifiques (presque) aussi belles que les miennes!
2 - Pas de "pollution" publicitaire.
3 - C'est très bien écrit.
4 - C'est très drôle sans jamais être vulgaire.
Quelques articles qui ont particulièrement retenu mon attention :

"Il est des jours comme aujourd'hui où l'inspiration se fait la malle.
Et pourtant Dieu sait que le clavier vous démange..."
Variation de haut vol sur le thème de la page blanche.
"Stéphane Mallarmé est un de mes poètes préférés, dont je suis
phane. Mais je trouve qu'il a un peu vieilli et qu'il n'est plus
tellement en phase avec notre époque moderne..."
Préférerez-vous la copie "Grise la chine" à l'original "Brise marine",
le poème de Mallarmé? A vous de voir!
"Quelle ne fut pas ma surprise, hier, en fouinant dans un vieux
tiroir plein de vieilleries sans intérêt, de retrouver cet étonnant
document qui me plongea dans des abîmes de perplexité..."
L'auteur retrouve une lettre au père Noël, écrite de sa main
d'enfant...et que ses parents n'ont jamais envoyée!?
Un - très subtil - mélange d'émotion et d'humour.
Déjà la pierre pense où votre nom s'inscrit
Déjà vous n'êtes plus qu'un nom d'or sur nos places
Déjà le souvenir de vos amours s'efface
Déjà vous n'êtes plus que pour avoir péri
Notre ami enlève - un court instant - le nez rouge du clown
pour évoquer, avec la complicité d'Aragon, l'absurde et
terrifiante boucherie que fut la guerre 14-18, un sujet qui,
naturellement, ne prête guère à rire...

Ma conclusion : j'aimerais bien savoir écrire un jour aussi bien
que le rédacteur de ce blog!
Je me console, en attendant ce jour qui ne viendra peut-être
jamais, en m'employant à mettre en valeur le talent des autres.

Et cela suffit à mon bonheur.

lundi 12 mai 2008

A propos de Richard

Vient de paraître sur le site Internet du journal "Le Monde"
un article (amusant certainement - juste? jusqu'à quel point?
- à vous de juger) et qui est signé François Bégaudeau.
Ce texte s'intitule : "Nous, on veut de la vie".

En voici un court extrait :
"Il y a quelques mois, le petit pantin savant Gasquet s'est réveillé
en plein cauchemar mécanique, s'est animé, s'est dit : c'est quoi
cette vie, là?..."

Loin de toute langue de bois sportive :
"Nous on veut de la vie"

dimanche 11 mai 2008

Un tableau de Serge Delaveau

Serge Delaveau est un peintre français, né en 1911 à Epernay
et décédé en 1999.
Une longue vie toute entière consacrée à la peinture...

Il a effectué de nombreux voyages à travers le monde
qui ont nourri son inspiration.

J'ignore quelles étaient ses attaches exactes avec Gargilesse.
Toujours est-il que s'est ouvert récemment dans ce village
pittoresque de l'Indre proche de "la maison de Billy" une salle
d'exposition permanente présentant 40 de ses oeuvres.

Je ne manquerai pas d'y aller faire un tour à l'occasion
un de ces jours pour en apprendre plus...

Je vous invite dès maintenant, en tout cas
(miracle de l'électronique!) à visiter
le site de l'Atelier Serge Delaveau

vendredi 9 mai 2008

Le jardin au printemps


jeudi 8 mai 2008

Le cadeau de Noël d'Ingmar Bergman

"Alors arrive cette histoire du cinématographe.
Le cinématographe c'est mon frère qui l'a eu.
Je me suis mis aussitôt à hurler, on m'a grondé, j'ai disparu
sous la table où j'ai continué à tempêter, on m'a dit de me taire,
au moins. Je me suis précipité dans la chambre des enfants,
j'ai juré, j'ai maudit, j'ai échafaudé des projets d'évasion
et j'ai fini par m'endormir de chagrin.
La fête se poursuivait.
Plus tard, le soir, je me suis réveillé. En bas, Gertrud chantait
une chanson populaire, la veilleuse brillait. Un transparent
représentant la crêche et l'adoration des bergers luisait
faiblement sur la haute commode. Sur la table blanche
avec ses rallonges, il y avait, au milieu des autres cadeaux
de Noël de mon frère, le cinématographe avec sa cheminée
recourbée, son élégante lentille de cuivre et le dispositif pour
les rouleaux de films.
Ma décision fut immédiate, j'ai réveillé mon frère et je lui
ai proposé une affaire. Je lui offrais mes cent soldats de
plomb contre son cinématographe. Comme Dag avait une
grande armée et qu'il était toujours impliqué dans des activités
guerrières avec ses amis, l'accord fut conclu à la satisfaction
des deux parties.
Le cinématographe était à moi..."

Ingmar Bergman - Laterna Magica

mercredi 7 mai 2008

Le Pont des Arts

Le Pont des Arts par Renoir (Pierre-Auguste).
A comparer au niveau des couleurs au tableau précédent
de Lépine (Stanislas) "La Seine à l'ile Saint-Denis"...

La Seine à l'ile Saint-Denis

Un tableau de Stanislas Lépine qu'on peut indiscutablement
qualifier d'impressionniste, tant au niveau de la facture
que de la couleur.
Mérite également d'être examiné de plus près pour bien saisir
toute la subtilité du travail du peintre...

A ce niveau, il est intéressant de le comparer avec le précédent
qui était un camaïeu de gris bleus.

Notons également le choix délibéré chez notre ami
de représenter le "petit peuple" de Paris.

mardi 6 mai 2008

Nocturne

Un Stanislas Lépine "de derrière les fagots".
Cliquez sur l'image pour l'agrandir, cela vaut vraiment
le coup-d'oeil!

lundi 5 mai 2008

Prévoyance

dimanche 4 mai 2008

Stanislas Lépine (sa vie - son oeuvre)

"Notre héros" naquit en 1835 à Caen.
A l'âge de 18 ans, il décida de consacrer sa vie à la peinture...
pour la plus grande satisfaction des lecteurs de "la maison
de Billy"!
Ses influences artistiques?
Citons d'abord Corot, qu'il admirait beaucoup et dont il fut l'élève.
Et également le peintre hollandais Jongkind.
Les oeuvres de ce dernier, qui influençèrent aussi énormément
Monet, lui enseignèrent à mieux peindre les marines et le
poussèrent à exécuter de nombreux paysages avec
"effet de lune", qui devinrent une de ses spécialités.
A-t-il connu une reconnaissance officielle de son vivant?
Euh...oui, en 1884, à l'âge de 49 ans, il obtint une mention
honorable au Salon pour son tableau "Le pont des arts".
Remarquons cependant que, cette année-là, il ne furent pas moins
de 54 artistes à recevoir cette distinction...
Quels furent ses sujets de prédilection?
Stanislas Lépine "opéra" dans un secteur géographique limité :
la Normandie (Caen, Rouen et leurs environs), Paris et ses
alentours.
Originaire d'une région maritime, il aima tout au long
de sa carrière représenter le bord de l'eau, les ports et les rives
des fleuves (la Seine et la Marne dans son cas précis).
Doit-on le considérer comme un peintre impressionniste?
Bien qu'il participa à la fameuse exposition organisée en 1874,
boulevard des Capucines, (où Monet exposa le tableau
"Impression, soleil levant" - qui fut à l'origine du terme
"impressionnisme"), et qu'il fut de la même génération
que les peintres de ce mouvement, il eut relativement peu
de contact avec eux.
Le début de sa carrière fut placée sous l'influence de Corot.
Coloriste subtil - et grand spécialiste des gris colorés qu'il
savait à merveille nuancer - il fut toujours réticent à éclaicir
sa palette autant que purent le faire un Monet ou un Renoir.
Néanmoins, certains de ces tableaux relèvent manifestement
de l'impressionnisme.
Signalons que, toute sa vie durant, il se débattit contre de
graves difficultés financières.
Détail navrant, quand il mourut, à demi-paralysé, à l'âge
de 57 ans, il était si pauvre que ses amis durent se cotiser
pour payer ses funérailles.
En conclusion, Stanislas fait partie de ces peintres méconnus
qui mériteraient d'être mis davantage en lumière.
Et je me propose de continuer à le faire les jours prochains...

Elle vient du Sud...

Chimène Badi interprête à merveille une belle chanson,
dont les paroles sont signées Michel Sardou - Pierre Delanoë
et la musique, Jacques Rebaux.

"J'ai dans le coeur,
Quelque part, de la mélancolie,
Mélange de sang barbare
Et de vin d'Italie..."
"Je viens du Sud"

samedi 3 mai 2008

La marche du monde


Bouillant intérierement du désir de m'exprimer de temps
en temps sur de "grands sujets", je me suis autorisé -
exceptionnellement - à publier un dessin de Deligne.
Les traits acérés du crayon de ce dessinateur manquent
en effet rarement leur cible...comme ici!
Et ( c'est bien connu) un petit dessin remplace souvent
avantageusement de longs discours...
Ne manquez pas d'aller faire un tour régulièrement sur le site
de ce véritable surdoué du dessin humoritique :

Deligne en ligne

vendredi 2 mai 2008

A l'entrée du bois