lundi 12 juillet 2010

C'est beau, un monde qui joue!

Une constatation s'impose : si les portugais ne furent pas gais
(car vite éliminés), les espagnols se révèlèrent plus gnols
que jamais!

Peut-être faudrait-il que je donne de temps en temps
un "signe de vie " sur ce blog?
C'était ce que j'étais en train de me dire - juste à l'heure où
il aurait été peut-être plus indiqué que je commence à préparer
mon frugal dîner.
Mais l'homme ne vit pas seulement de pain, c'est bien connu.

Parlons donc un peu de cette coupe du monde qui vient
de s'achever. Si vous n'êtes pas au courant, c'est sans
doute que vous ne vivez pas sur la même planète que moi.

Voici comment je résumerai la phase finale du Mondial :

1) il convient d'abord de féliciter les équipes d'Uruguay et
d'Allemagne.
Dans leur match comptant pour la 3ème place, priorité
fut donnée systématiquement à l'attaque sur la défense
et le fait est devenu suffisamment rare dans le football
moderne pour être signalé.
Je me refuse donc personnellement à donner le résultat de
cette rencontre et à départager ainsi ces deux équipes.
Médailles de bronze à toutes les deux pour le magnifique
spectacle qu'elles donnèrent!

2) dans la finale mettant aux prises l'Espagne aux Pays-Bas,
malheureusement, l'importance de l'enjeu tua le jeu.
On assista à un match crispant où les bataves avaient
manifestement décidé d'y aller "à la mailloche", quitte à flirter
dangeureusement avec le carton rouge, hors d'état qu'ils étaient
d'opposer des arguments techniques valables au jeu collectif
parfaitement huilé de leurs adversaires, véritables rois de la
passe à 10.
Seule ombre au tableau côté ibérique : un manque criant de
percussion offensive.
Allait-on assister au spectacle navrant de mâles footballeurs
dominer... sans jamais arriver à conclure?
Il est clair que la fierté espagnole était en jeu...
Heureusement, le robuste milieu de terrain Iniesta parvint
finalement, dans le cours des prolongations, à faire frissonner
d'extase toute une nation d'un tir au but magistralement contrôlé.

Pour conclure (...moi aussi!), bien que je sois conscient
qu'il s'agisse là d'un sujet encore bien douloureux pour beaucoup
de mes lecteurs, je souhaiterais revenir brièvement sur la déroute
de nos bleus.
Hors de question, bien sûr, de remuer davantage le couteau dans
la plaie!
Juste une remarque au sujet des propos attribués à Anelka,
qui mirent véritablement le feu aux poudres ("Casse-toi, pauvre
fils de pute!" où quelque chose d'approchant).
Si la fine fleur de nos footballeurs se met à parler aussi mal
que certains de nos politiciens les plus haut placés, je vous
le demande : où va-ton?...

1 commentaire:

Stan de MSA a dit…

Bien vu & bien senti! Merci Billy!