jeudi 28 juillet 2011

Quartier libre

J'ai mis mon képi dans la cage
et je suis sorti avec l'oiseau sur la tête
Alors
on ne salue plus
a demandé le commandant
Non
on ne salue plus
a répondu l'oiseau
Ah bon
excusez-moi je croyais qu'on saluait
a dit le commandant
Vous êtes tout excusé tout le monde peut se tromper
a dit l'oiseau

Jacques Prévert - Paroles

mardi 26 juillet 2011

Gilles Simon victorieux à Hambourg



Le français a battu dimanche dernier l'espagnol Nicolas Almagro
sur la terre battue du tournoi de Hambourg (6/4, 4/6, 6/4).

Il obtient ainsi mine de rien, à 26 ans, sa 9ème victoire sur le
circuit ATP, rejoignant ainsi Henri Leconte à la 3ème place du
palmarès des joueurs fançais les plus titrés (1er Yannick Noah
21, 2ème Guy Forget 11). 

samedi 23 juillet 2011

Disparition de Lucian Freud

Le maître par lui-même

Le peintre anglais Lucian Freud (né en 1922) vient de s'éteindre.
Il était connu par ses nus et ses portraits... peu complaisants
(celui de la reine Elisabeth, notamment avait déclenché une
vive polémique - shocking!).

Pour ceux d'entre vous qui souhaiteraient acquérir une de ses
toiles, rappelons qu'il était un des peintres vivants les mieux côtés
au monde.

Alors, à moins que vous vous appeliez Rockfeller...

mercredi 20 juillet 2011

Les bilingues


"Norman fait de vidéos"...et nous on les regarde!

I am born

"Wether I shall turn out to be the hero of my own life,
or wether that station will be held by anybody else,
these pages must show. To begin my life with the
beginning of my life, I record that I was born (as I have
been informed and believe) on a Friday, at twelve
o'clock at night. It was remarked that the clock began
to strike, and I began to cry, simultaneously."
Charles Dickens - David Copperfield

En français, cela donne :
"Je viens au monde
Deviendrai-je le héros de ma propre vie, ou bien cette
place sera-t-elle occupée par quelque autre? A ces pages
de le montrer. Pour commencer l'histoire de ma vie par
le commencement, je note que je suis né (on me l'a dit
et je le crois) un vendredi à minuit. On remarqua que
l'horloge se mit à sonner, et moi à crier, simultanément."

Ainsi commence "David Copperfield".

dimanche 17 juillet 2011

Une passion



Extrait d'un film de Bergman de 1969.

Je l'ai vu lors de sa sortie (oui, ça commence à faire du temps...)
et cela reste à ce jour mon plus grand souvenir de cinéma.

Bergman, un cinéaste à part - ô combien!

jeudi 14 juillet 2011

Force 8


Une des oeuvres les plus connue de Lapicque - dont il réalisa 
plusieurs versions.

mercredi 13 juillet 2011

Le PC des maréchaux

Antoine Blondin en pugiliste

Voici un livre que, vraisemblablement, je ne lirai jamais.

La première raison étant que, comme je l'ai expliqué précédem-
ment, je suis un lecteur fort paresseux.

La deuxième est encore plus rédhibitoire : si j'ouvre rarement
un livre, Antoine Blondin, lui, était un auteur qui avait parfois
beaucoup de mal à écrire les siens...

De notoriété publique, il préférait la chaude convivialité des
bistrots et autres estaminets à l'austère solitude de l'écrivain
- et qui songerait à l'en blâmer?

S'il n'a jamais écrit la moindre ligne du "PC des maréchaux",
il en a quand même trouvé le titre (c'est déjà ça) et a beaucoup
disserté sur son projet, entre p'tits blancs du matin
et whiskys du soir...

En tout cas, il est clair que son oeuvre inachevée bénéficiera
à jamais de son caractère inaccessible : on la parera - faute 
de pouvoir mieux la connaître - de toutes les vertus!

Pour de plus amples informations sur le sujet, je vous renvoie
à l'article de Pierre Assouline sur son blog de "la république
des livres"  :

mardi 12 juillet 2011

Du bon usage du contrôle technique

En attendant que ma voiture soit prête, j'ai pris la bonne
habitude, tous les deux ans, d'aller faire un tour à Argenton,
de m'aseoir tranquillement sur un banc... et de lire! (ce que
je ne fais pratiquement plus à ma grande honte).

La dernière fois, j'avais emporté "les lettres de mon moulin" :

"Pourquoi cette maison m'avait-elle frappé? Pourquoi ce portail
fermé me serrait-il le coeur? Je n'aurais pas pu le dire, et pourtant
ce logis me faisait froid. Il  y avait trop de silence autour...Quand
on passait, les chiens n'aboyaient pas, les pintades s'enfuyaient
sans crier... A l'intérieur, pas une voix! Rien, pas même un grelot
de mule... Sans les rideaux blancs des fenêtres et la fumée
qui montait des toits, on aurait cru l'endroit inhabité."

Alphonse Daudet - L' arlésienne

mardi 5 juillet 2011

Le moulin de la folie

Une oeuvre du peintre Paul Madeline (1863-1920)