En attendant que ma voiture soit prête, j'ai pris la bonne
habitude, tous les deux ans, d'aller faire un tour à Argenton,
de m'aseoir tranquillement sur un banc... et de lire! (ce que
je ne fais pratiquement plus à ma grande honte).
La dernière fois, j'avais emporté "les lettres de mon moulin" :
"Pourquoi cette maison m'avait-elle frappé? Pourquoi ce portail
fermé me serrait-il le coeur? Je n'aurais pas pu le dire, et pourtant
ce logis me faisait froid. Il y avait trop de silence autour...Quand
on passait, les chiens n'aboyaient pas, les pintades s'enfuyaient
sans crier... A l'intérieur, pas une voix! Rien, pas même un grelot
de mule... Sans les rideaux blancs des fenêtres et la fumée
qui montait des toits, on aurait cru l'endroit inhabité."
Alphonse Daudet - L' arlésienne
habitude, tous les deux ans, d'aller faire un tour à Argenton,
de m'aseoir tranquillement sur un banc... et de lire! (ce que
je ne fais pratiquement plus à ma grande honte).
La dernière fois, j'avais emporté "les lettres de mon moulin" :
"Pourquoi cette maison m'avait-elle frappé? Pourquoi ce portail
fermé me serrait-il le coeur? Je n'aurais pas pu le dire, et pourtant
ce logis me faisait froid. Il y avait trop de silence autour...Quand
on passait, les chiens n'aboyaient pas, les pintades s'enfuyaient
sans crier... A l'intérieur, pas une voix! Rien, pas même un grelot
de mule... Sans les rideaux blancs des fenêtres et la fumée
qui montait des toits, on aurait cru l'endroit inhabité."
Alphonse Daudet - L' arlésienne
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