A la recherche de l'inspiration

"Le clair de lune qui, dans une pièce familière, jette sa lueur
blanche sur le tapis dont il fait ressortir distinctement tous les
dessins - rendant chaque objet minutieusement perceptible et
pourtant bien différent de ce qu'il était à la lumière du matin
ou du midi - est l'intermédiaire le plus favorable qu'un romancier
puissse trouver pour faire connaissance avec ses hôtes illusoires...

Si à pareille heure, un homme, assis dans la solitude, ne peut
rêver d'étranges choses et leur donner l'apparence de la vérité,
qu'il n'essaye jamais d'écrire des romans."

Nathaniel Hawthorne - La Douane - En manière d'introduction
à "La Lettre Ecarlate"

Plaisir enfantin...

Comment résister au plaisir enfantin de diffuser sa première vidéo
enregistrée sur "You Tube"?

Bon d'accord, on essaiera de faire mieux la prochaine fois...

Le dimanche

Coup de coeur pour cette chanson du groupe Volo que je viens
de découvrir à la radio.

Le plaisir simple d'une ballade en famille le dimanche, rien
de plus banal...
Mais en avait-on jamais parlé aussi bien avant?

Winslow Homer

C'était la capitale A

" Mais l'objet qui attira le plus mon attention dans le mystérieux
paquet était certain article de belle étoffe rouge, fort usé et fané.
On y voyait les traces d'une broderie d'or, mais grandement
effrangée et défigurée; en sorte qu'elle n'avait rien ou presque
rien gardé de son éclat. Elle avait été oeuvrée, on le voyait
aisément, par une aiguille merveilleusement habile; et le point
(à ce que m'assure des dames versées en ces mystères)
témoigne d'un art aujourd'hui oublié, qu'on ne saurait
reconstituer, même en défaisant les fils. Ce lambeau d'étoffe
écarlate - car le temps, l'usage et une mite sacrilège l'avaient
réduite, à peu de chose près, à un lambeau - prit, sous mon
examen attentif, la forme d'une lettre. C'était la capitale A."

Nathaniel Hawthorne - La Douane - En matière d'introduction
à "La Lettre Ecarlate"

Elena

C'est une oeuvre du peintre Elena Zolotnisky (née en 1961).
Elle était intitulée à l'origine "untitled" - ce qui n'est guère
parlant - et je me suis autorisé à la baptiser du prénom de
son auteur.

Le personnage du tableau vous fixe d'une manière troublante.
Et peut-être a-t-il une âme tout comme vous? Allez savoir...
Mais ce n'est là, bien sûr, qu'une illusion crée par l'artiste à l'aide
de quelques couleurs jetées sur du papier.

Un jour de pluie et d'oisiveté

"Mais un jour de pluie et d'oisiveté, j'eus la bonne fortune de faire
une découverte qui ne laissait pas d'avoir son petit intérêt.
Comme je fouillais et fourgonnais parmi le fatras amoncelé dans
le recoin; dépliant tel ou tel document, lisant le nom de vaisseaux
depuis longtemps sombrés au fond des mers ou pourris dans les
bassins du port, et ceux de négociants dont la Bourse n'entendait
plus jamais parler et qu'on ne pouvait plus guère déchiffrer sur
leurs tombes moussues; parcourant ces choses du regard avec
l'intérêt languissant, attristé et à demi réticent que nous
accordons au cadavre d'une activité morte; et mettant en oeuvre
mon imagination que le manque d'exercice avait rendu pares-
seuse, pour faire surgir de ces os desséchés une image plus animée
de la vieille ville, du temps où l'Inde était une région neuve et où
Salem seule en connaissait la route - je mis par hasard la main sur
un petit paquet soigneusement enveloppé dans un morceau
de vieux parchemin jaune..."

Nathaniel Hawthorne - La Douane - En matière d'introduction
à "La Lettre Ecarlate".

Souvenir d'automne

La servante au grand coeur

Je vous propose, heureux internautes, un poême de Baudelaire
bien adapté à l'humeur présentement mélancolique du webmaster :

LA SERVANTE AU GRAND COEUR

La servante au grand coeur dont vous étiez jalouse,
Et qui dort son sommeil sous une humble pelouse,
Nous devrions pourtant lui porter quelques fleurs.
Les morts, les pauvres morts, ont de grandes douleurs;
Et quand octobre souffle, émondeur des vieux arbres,
Son vent mélancolique à l'entour de leurs marbres,
Certes, ils doivent trouver les vivants bien ingrats
De dormir, comme ils font, chaudement dans leurs draps,
Tandis que, dévorés de noires songeries,
Sans compagnon de lit, sans bonnes causeries,
Vieux squelettes gelés travaillés par le ver,
Ils sentent s'égoutter les neiges de l'hiver
Et le siècle couler, sans qu'amis ni famille
Remplacent les lambeaux qui pendent à leur grille.
Lorsque la bûche siffle et chante, si le soir,
Calme dans le fauteuil je la voyais s'asseoir,
Si, par une nuit bleue et froide de décembre,
Je la trouvais tapie en un coin de ma chambre,
Grave, et venant du fond de son lit éternel
Couver l'enfant grandi de son oeil maternel,
Que pourrais-je répondre à cette âme pieuse,
Voyant tomber des pleurs de sa paupière creuse?

Baudelaire - Les Fleurs du Mal

Quand Federer refait le coup de Noah

Rentrée des classes à l'US Open et ailleurs

Le revoilà enfin, voyez comme il est beau dans sa tenue
de tennisman immaculée!
C'est notre Richard Gasquet national qui, blanchi - espérons le
définitivement - des soupçons de dopage qui pesaient sur lui,
vient d'effectuer sa rentrée des classes à lui, à l'US Open.

Il a retrouvé un de ses anciens petits camarades de jeu,
un certain Rafaël Nadal qui l'a expédié en trois sets :
6/2, 6/2, 6/3.
A la suite de cette raclée, l'intéressé a déclaré sobrement,
à propos du tennis : "C'est là qu'est ma vie".
On est bien d'accord avec lui et cela fait plaisir de le revoir
sur un court.

Fin de parcours également pour Amélie Mauresmo battue
sans gloire par la canadienne Aleksandra Wozniak (6-4, 6-0).
A 30 ans, Amélie se pose des questions et doute un peu qu'elle
ait encore un fabuleux destin...

Si la championne française s'interroge sur l'utilité
de redoubler la saison suivante, en ce qui concerne Fabrice
Santoro, c'est clair : "l'école est finie".
Pour son adieu dans un tournoi du grand-chelem
(67 participations = record à battre!), il n'a rien pu faire contre
Ferrero (battu en trois sets également).
"Magic Fab" s'est dit "un peu triste" à la fin du match
et a rajouté, philosophe, : "ça ira mieux demain".

Deux innocentes victimes de la rentrée scolaire...

Léger coup de blues rétroactif en regardant les reportages sur
la rentrée à la télé. Ah, je n'aimais pas ça, la rentrée, je peux
vous l'assurer...

Enfin, rentrée à mon club de jeu d'échecs demain...
ce qui a peu de choses à voir avec mes rentrées scolaires de jadis.
Rien que du bonheur!
Par-contre, il faudra que je révise les règlements pour passer
un nouvel examen d'arbitre (ça, c'est pas trop marrant)...
et du coup, que j'abandonne ce blog pour un temps.

Mais, de toute façon actuellement, "c'est là qu'est ma vie!"
et , sûr et certain : "ça ira mieux demain!"...

Ah...Bergman!

Je suis également un fan de ce grand cinéaste suèdois.
J'en ai-même parlé sur mon blog de l'Echiquier Berrichon
(si, si!)... même si cela n'avait que peu de choses "à voir avec
les échecs!" :
"Disparition d'un grand-maître du 7 ème art"
Mais Bergman, c'était encore Jacques Villeret qui en parlait
le mieux!

Le Messager (6)

La partie de cricket du "Messager".

Au point où en sont les choses et pour les lecteurs de ce blog
qui auraient suivi ma série d'articles (je doute qu'il y en ait
beaucoup mais l'espoir fait vivre...), le mieux à faire c'est encore
sans doute de leur proposer de visionner le film en entier
en version anglaise sous-titrée...en japonais!
C'est : ICI

Signalons également un très bel article de Pierre Cormary
sur le sujet, intitulé :
"Harry Potter chez Lady Chatterley"

"Lu et approuvé" par l'auteur de ce blog, à quelques nuances
près...

...et la grande qualité de cet article va m'éviter (temporairement)
d'en écrire un moi-même sur le sujet.

Vous l'avez déjà compris, je suis fan du film de Losey - peut-être
même ensorcelé par lui? - et attendez-vous un jour ou l'autre
à découvrir sur ce blog "Le Messager (7), "Le Messager (8),
etc.

Le Messager (5)

Léo apprend que Marian va se fiancer à un jeune et riche pro-
priétaire des environs, Hugh Trimingham. L'inconséquence de la
jeune fille le trouble profondément. Il voudrait se soustraire à
son rôle de messager, mais Marian lui parle alors si durement
qu'il préfère céder plutôt que de risquer de perdre son affection.

Le 27 juillet, jour anniversaire de ses treize ans - où ses hôtes
devaient lui offrir un vélo - un violent orage éclate.
Exaspérée par l'absence prolongée de sa fille, Mrs Maudsley,
qui a deviné la vérité, entraîne de force Léo jusqu'à une grange
où ils surprennent Marian et Ted en train de faire l'amour.
Incapable de supporter le scandale, Ted Burgess se suicide
le lendemain avec son fusil de chasse.
Marian, enceinte, finira par épouser son riche fiancé.

L'ordre règne à nouveau sur ce coin de campagne anglaise...
mais pas dans le coeur de Léo, qui restera à jamais marqué
par ces évènements dramatiques.
Il demeurera toute sa vie solitaire, comme s'il avait perdu
toute envie et capacité d'aimer.

Bien des années plus tard, Marian, devenu vieille, invite Léo
dans son château. Elle lui demande de renseigner son petit
fils - qui se croit victime d'une malédiction - sur sa véritable
filiation, afin de l'inciter à épouser celle qu'il aime.

Léo refusera de lui servir - une ultime fois -de messager...

Le Messager (4)

Léo enfreint l'obligation de discrétion attachée à sa fonction
d' "employé des postes".
Il ouvre un des messages qu'on lui a confié et ce qu'il y découvre
ne lui plaît manifestement pas...

Introduction à la lettre écarlate

"La meilleure introduction à La Lettre Ecarlate est assurément
celle que Hawthorne lui-même lui a donnée dans son prologue
de la Douane, si riche en notations toutes vives et en confidences.
Notations tour à tour attendries et impitoyables sur Salem,
le vieux port déchu de la Nouvelle Angleterre et sur la douane
où il gouverna avec un détachement bénin un peuple de vétérans
décrépits avant d'en être jeté hors par un soubresaut politique.
Confidences gardées sans doute - Hawthorne est toujours gardé -
mais pourtant jaillies du coeur, mais frémissantes, sur l'amour
-haine qu'il portait à cette même Salem, sa ville natale, mieux
encore : ancestrale. Car il descendait par son père comme par
sa mère des farouches colons puritains qui l'avaient fondée,
et cet atavisme, autant que l'idée qu'il s'en faisait, nourrissait
son tourment. Ce tourment est le germe profond, longtemps
couvé, de La Lette Ecarlate. En cette année 1849, la quarante-
cinquième de sa vie, il ne fallait plus qu'une heureuse disgrâce
administrative et le loisir forcé qui s'ensuivit pour qu'elle vînt."

Pierre Leyris - L'apprentissage de la Lettre Ecarlate

Le (mauvais) copiste de Picasso et son oeuvre

La lettre écarlate

dessin d'Alain Le Foll

"Cette lettre écarlate, cousue sur la poitrine, c'est la marque
d'infamie qui désigne aux membres d'une colonie puritaine
la femme adultère. Le péché, l'impureté, l'expiation publique :
ce sont là thèmes constants dans la littérature américaine.
Ce grand roman du XIXème les fixe et les approfondit avec
l'autorité des seuls chefs d'oeuvre."

Quatrième de couverture de l'édition de "La lettre écarlate"
en 10-18, imprimé à Saint-Amand (Cher) le 24 septembre
1963.

Le Messager (3)

Peu après, le jeune garçon fait la connaissance de Ted Burgess,
un fermier dont il ignore qu'il est l'amant de Marian.
Celui-ci lui propose de porter un message à la jeune châtelaine.
C'est avec joie et en toute innocence que Léo accepte de servir
d'intermédiaire entre ses nouveaux amis...

Une excellente vidéo provenant du site de l'INA : scènes du film
+ interviews de Joseph Losey (le réalisateur) et d'Alan Bates
qui joue le rôle du fermier amant de Marian (Julie Christie) : ICI

A propos du juke-box...

...récemment installé sur ce blog.
Finalement, j'estime que c'est un progrès.
Donc, je laisse.

Music, please!

J'ai rajouté un peu de musique pour l'ambiance.
On n'arrête pas le progrès dans "la maison de Billy"...

D'ailleurs est-ce un progrès ou simplement une nouveauté,
un gadget qui n'apporte rien?

On verra à l'usage.

Je suis le roi du monde!

Roger Federer vient de remporter le tournoi de Wimbledon
en venant à bout (véritablement à l'usure après 4h16 de jeu!)
de l'américain Andy Roddick sur le score de 5/7, 7/6, 7/6,
3/6, 16/14.

Le joueur suisse pourrait à bon droit s'écrier, comme Léonardo
di Caprio dans le film "Titanic" : "Je suis le roi du monde!"...
tennistique, en tout cas.
En effet, grâce à son 6ème sacre dans le temple de Wimbledon :
- il bat le record de victoires en Grands Chelems qu'il détenait
avec Pete Sampras depuis son récent succès à Roland-Garros,
le portant de 14 à 15.
- il reprend la place de numéro 1 du tennis mondial, qu'il avait
dû céder à son grand rival Raphaël Nadal en août dernier.

"Rafa" doit reprendre le sentier de la guerre" dans un mois
au tournoi de Toronto.
Nul doute qu'il fera tout pour reprendre son bien...
Gageons qu'il va y avoir du sport!

Flash spécial "la maison de Billy"!

I am sorry but...bad news :
There is no more french tennismen or tenniswomen
in Wimbledon.

Si Amélie Mauresmo a bien résisté à Safina, Virginie Razzano
et Gilles Simon ont littéralement sombré face à leurs
adversaires...

C'est le début de l'été...

...dans le Berry, et le soleil brille y autant que dans le Suffolk,
où se situe l'action du "Messager", au mois de juillet 1900.

Le messager (2)

Marian achète à Léo des habits plus légers mieux adaptés
à la chaleur torride de ce début d'été.
Léo est, décidément, le centre de toutes les attentions
de la gentry...

Le Messager (1)

"The past is a foreign country. They do things differently
there."

L'action du film "Le messager" (titre original : "the Go-Between")
se déroule dans l' Angleterre victorienne du début du siècle
dernier.
Léo Colston, un jeune garçon d'origine modeste, est invité dans
le château familial d'un de ses camarades de classe,
Marcus Maudsley.
Au cours de ce mois de juillet 1900 particulèrement ensoleillé
et chaud, pique-niques, parties de cricket, baignades se succèdent
dans le cadre d'une Angleterre rurale idyllique.

Dès son arrivée, Léo est tombé sous le charme de Marian,
la soeur aînée de son ami.

Pas de Wimbledon pour "Rafa"

Il n'y aura pas de revanche, du moins cette année, à la finale
historique Nadal - Federer 2008 (voir ICI).

Le tenant du titre qui en a visiblement sur cette photo
"gros sur la patate", comme on dit, a renoncé à défendre son bien
à cause de douleurs récurrentes aux genoux.

Girl in interior

Une oeuvre d'Edouard Vuillard (peinte vers 1910), empruntée
à un site anglophone et dont j'ai renoncé à traduire le titre...
lamentable exemple de fainéantise!

Un rapide calcul nous amène à penser que la jeune
demoiselle en question doit avoir maintenant près
de 100 ans...
Mais je la trouve très fraîche et séduisante pour son âge.

N'est-ce pas votre avis?

Caravane

RAPHAËL " CARAVANE "
envoyé par cannelle72. - Clip, interview et concert.

Je suis né dans cette caravane
Nous partons Allez viens
Allez viens..."

L'Amérique du Nord rayée de la carte

C'est ballot!
Désolé pour nos amis d'outre-Atlantique...

"La maison de Billy" se voulant - assez vaguement il est vrai -
un site consacré à l'information, cette nouvelle m'a paru
suffisamment digne d'intérêt pour être mentionnée.

A la suite d'un phénomène géologique aussi subit
qu'inexpliquable, le continent nord-américain tout entier
aurait disparu sous les eaux brusquement, jeudi dernier
à 17h15.
A priori, aucun survivant...
Naturellement, dès l'annonce de cet évènement traumatisant,
de multiples cellules psychologiques ont été mises en place
par tous les gouvernements qui se respectent.

Pour obtenir davantage de détails sur cette stupéfiante
nouvelle (à laquelle j'ai peine à croire moi-même et pourtant...),
je vous invite à consulter le site :
"dés informations"

Le temps des cerises

Federer n'est plus un damné de la terre!

Après trois tentatives infructueuses, où il avait buté sur "Rafa"
en finale, "Rodger" a enfin conquis son Graal, la coupe des
mousquetaires récompensant le vainqueur de Roland-Garros,
le seul tournoi du Grand Chelem qui manquait à son exceptionnel
palmarès.

Après un tournoi où il procura bien des frayeurs à ses supporters,
le champion suisse n'a guère laissé de place au suspense dans
la finale qui l'opposa à la surprise de cette quinzaine, le suédois
Robin Söderling.

Il démarra pied au plancher par une démonstration éblouissante
de tout son savoir-faire tennistique qui lui permit d'empocher
le premier set en 23 petites minutes.
La deuxième manche fut plus disputée, le scandinave rentrant
enfin dans la partie.
Les deux joueurs en vinrent à disputer un tie-break, où "Rodger"
assomma littéralement son adversaire, en alignant notamment
quatre aces consécutifs sur ses points de service!
Sur sa lancée, Federer fit le break au début de la troisième
manche et il réussit à garder cet avantage jusqu'à la balle
de match que son malheureux adversaire propulsa dans le filet...

Comme il nous y a habitué désormais à l'occasion des grands,
évènements"Rodger" y alla alors de sa larme : ce n'est pas tous
les jours qu'on remporte Roland-Garros...et encore moins qu'on
égale le record de victoires obtenues en Grand Chelem : 14
désormais, comme Pete Sampras.
Record battu dans un mois, à l'occasion de la finale de Wimbledon?

Je ne manquerai pas, bien sûr, de vous tenir au courant de la suite
des évènements dans les colonnes de ce blog...

Allez Rodger!!!

Coup de tonnerre sur Roland-Garros

Ce n'est sans doute qu'un au revoir...

"Rafa" ne remportera pas Roland-Garros cette année pour la 5ème

fois consécutive.
Il vient d'être battu en 4 sets par le suédois Robin Söderling.

Sa défaite (et celle de Novak Djokovic hier) laisse le champ
libre à toutes les ambitions.
En particulier à celle de Roger Federer, qui aimerait bien
remporter enfin le seul tournoi du grand-chelem qui
lui échappe encore.

Les deux français encore en course, Monfils et Tsonga,
en pleine forme, peuvent également espérer...

Un tableau d'Alfred Sisley...

...un vrai!

Un tableau d'Alfred Sisley?

Pierrot

"Mme Lefèvre cependant s'était accoutumée à cette bête. Elle
en arrivait même à l'aimer, et à lui donner de sa main,
de temps en temps, des bouchées de pain trempées dans
la sauce de son fricot.
Mais elle n'avait nullement songé à l'impôt, et quand on lui
réclama huit francs - huit francs, madame! - pour ce freluquet
de quin qui ne jappait seulement point, elle faillit s'évanouir
de saisissement.
Il fut immédiatement décidé qu'on se débarasserait de Pierrot..."
Maupassant - Les contes de la bécasse - Pierrot

Je tiens à prévenir les lecteurs de ce blog qui voudraient
s'aventurer à découvrir cette courte nouvelle de "l'ami
Maupassant" qu'ils ne sortiront probablement pas indemnes
de l' expérience.
Cette histoire horrible (qui date d'un temps ou la SPA n'existait
manifestement pas encore) n'a rien d'une tisane pour endormir
les enfants : c'est un alcool fort, un vrai tords-boyau qui déchire
les tripes et laisse pendant longtemps un goût acre et amer
dans la bouche...

Le bassin aux poissons rouges

Un petit quelque chose qui ne va pas...

Incontestablement, le jardin de Martine est magnifique, même
en avril.

Mais on surprend ici la maîtresse des lieux à s'interroger :

il y a visiblement "un petit quelque chose qui ne va pas"...

L'essentiel

Je dispose encore d'une paire de jambes en bon état et d'une vue
capable de me guider - et même de me faire apprécier la beauté
de la nature. Pourquoi est-ce que je n'en profite pas plus souvent?

Le paradis, à mon avis, doit ressembler à cela : une promenade
à la campagne au printemps, bercée par la brise et le chant
des oiseaux...

Guillaume Apollinaire et ses amis

par Marie Laurencin

Cors de chasse

Notre histoire est noble et tragique
Comme le masque d'un tyran
Nul drame hasardeux ou magique
Aucun détail indifférent
Ne rend notre amour pathétique

Et Thomas de Quincey buvant
L'opium poison doux et chaste
A sa pauvre Anne allait rêvant
Passons passons puisque tout passe
Je me retournerai souvent

Les souvenirs sont cors de chasse
Dont meurt le bruit parmi le vent

Guillaume Apollinaire
Alcools

Aragon et Castille

En général, j'aime bien les chansons tristes.
Celle-ci n'appartient pas vraiment à cette catégorie...

En hommage au grand chanteur et parolier (hautement)
fantaisiste depuis longtemps disparu Bobby Lapointe.

Panorama échiquéen

En direct-live de "la maison de Billy", voici une photo toute
fraîche...

L'éternité

Elle est retrouvée!
Quoi? l'éternité.
C'est la mer mêlée
Au soleil.

Arthur Rimbaud
Une saison en enfer

Suivre la flêche?

Pas question!
"Chacun sa route, chacun son chemin", comme dirait l'autre...

Forsithia en fleurs

Après une période de mise en sommeil relative, due à la
préparation par son auteur d'un examen d'arbitre de jeu d'échecs
et du tournoi dont il vient d'être question, "La Maison de Billy"
se réveille, à l'imitation de la nature qui revit à l'approche
du printemps...

Tournoi de jeu d'échecs à Saint-Marcel

Il faut bien que je vous parle un peu de mes activités
de président de club de jeu d'échecs...
J'ai donc organisé (avec l'aide de mon prédécesseur) et arbitré
mon premier tournoi de jeu d'échecs.
Le baptème du feu, en quelque sorte.

Plus de détails sur mon blog de l'Echiquier Berrichon :
Tournoi de Saint-Marcel du 22 mars 2009

L'appel du large

En ce moment j'étudie les règlements des compétitions de jeu
d'échecs en vue d'un examen que je dois passer à Orléans
le 21 mars.

C'est passionnant (hum hum)...

Et puis, de temps en temps pour m'aérer la tête je sors me
ressourcer auprès de Mère Nature.
Ca fait du bien!
Bon, je retourne à la préparation de mon examen...

Safina, c'est fini!

La n°2 mondiale, Dinara Safina, s'est incliné au premier tour
du tournoi de Dubaï devant Virginie Razzano, une honnête
tâcheronne de notre tennis hexagonal.

Vous allez sans doute vous demander pourquoi je m'attarde
sur ce match de premier tour de l'improbable tournoi de Dubaï,
alors que j'aurais pu titrer sur les larmes de Federer après son
xième échec devant Nadal (en finale des Internationaux
d'Australie) ou tout récemment sur le retour en force d'Amélie
triomphant à l'open Gaz de France,

Et bien c'est simple, je suis d'une humeur légèrement morose
ces derniers temps et la formule "Safina, c'est fini" entendue
à la télé tout à l'heure m'a amusé.

Oui, je sais, je suis comme les enfants, un rien m'amuse...

Quelqu'un m'a dit

Et oui, je vote Carla...

La bourrasque d'Ouest

"Ce ciel pesait sur le toit chargé de neige des greniers à fourrage,
le noyer nu, la girouette, et pliait les oreilles des chattes...La calme
et verticale chute de neige devenait oblique, un faible ronflement
de mer lointaine se levait sur ma tête encapuchonnée, tandis que
j'arpentais le jardin, happant la neige volante...Avertie par ses
antennes, ma mère s'avançait sur la terrasse, goûtait le temps, me
jetait un cri :
- La bourrasque d'Ouest! Cours! Ferme les lucarnes du grenier!...
La porte de la remise aux voitures!...Et la fenêtre de la chambre
du fond!
Mousse exalté du navire natal, je m'élançais, claquant des sabots,
enthousiasmé si du fond de la mêlée blanche et bleu noir, sifflante,
un vif éclair, un bref roulement de foudre, enfants d'Ouest et de
Février, comblaient tous deux un des abîmes du ciel...Je tâchais
de trembler, de croire à la fin du monde.
Mais dans le pire du fracas ma mère, l'oeil sur une grosse loupe
cerclée de cuivre, s'émerveillait, comptant les cristaux ramifiés
d'une poignée de neige qu'elle venait de cueillir aux mains même
de l'Ouest rué sur notre jardin..."

Colette - Sido

Brrr...

Comme vous le voyez, c'est l'hiver!

La pie de Monet

On peut difficilement imaginer une plus belle carte de voeux
que ce tableau du "pape de l'Impressionisme".

Bonne année 2009 à tous les lecteurs et lectrices de mon blog!