lundi 26 décembre 2011
samedi 5 novembre 2011
Il n'y arrivera pas!
Il a beau s'étirer de tout son long, Novak Djokovic ne rattrapera
pas cette balle et ne battra pas non plus l'illustre inconnu natif
du pays du soleil levant Kei Nishikori.
Eliminé en demi-finale du tournoi de Bâle, il restera néanmoins
le campionissimo du tennis mondial en cette année 2011 - qui
l'aura vu changer radicalement de dimension.
mercredi 5 octobre 2011
L'été indrien
Coucher de soleil sur les tomates grimpantes de mon frère, qui
méritait cet hommage à ses talents de jardinier.
Joe Dassin a chanté - avec beaucoup de talent - l'été indien, mais
l'été ind(r)ien ce n'est pas mal non plus...
Oui...c'est quand il fait aussi beau et chaud en octobre qu'au mois
d'août et les canadiens n'ont rien inventé.
Il y a longtemps qu'on connaît ça dans le Bas-Berry!
En souvenir d'une excellente et bucolique journée du début
d'octobre 2011 - comme égarée dans le temps (je revenais près
de lieux que je connus nagère) - où j'appris que les frelons sont
mes amis et où il me fut confirmé que les fileuses de laine (même
suisses allemandes) travaillent pour la gloire...uniquement!
samedi 3 septembre 2011
mercredi 31 août 2011
Kaléidoscope
Dans une rue au coeur d'une ville de rêve,
Ce sera comme quand on a déjà vécu :
Un instant à la fois très vague et très aigu...
O ce soleil parmi la brume qui se lève!
O ce cri sur la mer, cette voix dans les bois!
Ce sera comme quand on ignore des causes :
Un lent réveil après bien des métempsycoses :
Les choses seront plus les mêmes qu'autrefois
Dans cette rue, au coeur de la ville magique
Où des orgues moudront des gigues dans les soirs,
Où les cafés auront des chats sur les dressoirs,
Et que traverseront des bandes de musique.
Ces sera si fatal qu'on en croira mourir :
Des larmes ruisselant douces le long des joues,
Des rires sanglotés dans le fracas des roues,
Des invocations à la mort de venir,
Des mots anciens comme un bouquet de fleurs fanées!
Les bruits aigres des bals publics arriveront,
Et des veuves avec du cuivre après leur front,
Paysannes, fendront la foule des traînées
Qui flânent là, causant avec d'affreux moutards
Et des vieux sans sourcils que la dartre enfarine,
Cependant qu'à deux pas, dans des senteurs d'urine,
Quelque fête publique enverra des pétards.
Ce sera comme quand on rêve et qu'on s'éveille!
Et que l'on se rendort et que l'on rêve encor
De la même féérie et du même décor,
L'été, dans l'herbe, au bruit moiré d'un vol d'abeille.
Verlaine - Jadis et Nagère
dimanche 28 août 2011
lundi 15 août 2011
Frédéric
Une belle chanson des années soixante souvent diffusée à
l'époque et que j'avais pratiquement oubliée :
Je me fous du monde entier quand Frédéric
Me rappelle les amours de nos vingt ans...
Me rappelle les amours de nos vingt ans...
samedi 13 août 2011
Une carte postale de Venise!
Venezia : la Punta della Dogana
Je ne sais pas si vous partagez mon opinion, mais je déplore
profondément la raréfaction progressive de l'usage de ces antiques
bouts de carton connus sous l'appellation de "cartes postales".
Si vous appartenez à la nouvelle génération, il est fort possible
que vous ne voyiez déjà plus exactement à quel objet ce
terme se rappporte (j'exagère à peine!).
Explications :
Sur le recto de la fameuse carte, figurait une photo de l'endroit
où vos correspondants, la cousine Paule ou l'oncle Albert
passaient leurs vacances...
Au verso, ils avaient fait l'effort d'écrire quelques mots...oh pas
forcément de la haute littérature, quoique des fois...
Cette démarche prenait certes un peu de temps et d'argent
à celui ou celle qui l'effectuait mais avait le mérite de procurer
du plaisir - au moins un court moment - au destinataire de ladite
carte.
L'oncle Albert et la cousine Paule étant partis, depuis longtemps
déjà, bouffer des pissenlits par la racine, leurs descendants,
"moternitude technologique" oblige, vous envoient des mails.
Pfff....
On ne peut guère, certes, leur jeter la pierre. Tout le monde
le fait, moi le premier.
Permettez-moi cependant, sinon de verser une larme, du moins
d'avoir une pensée teintée de nostalgie pour le si précieux petit
rectangle de carton, que "les hommes qui relient les hommes"
(autre espèce qu'on nous annonce en voie de disparition)
avaient déposé au petit matin dans votre boîte aux lettres.
Il témoignait de l'affection de son expéditeur et vous
pouviez éventuellement toujours garder la carte en
souvenir...
Plus de vraies "cartes postales" donc...mais vous en avez de
la chance!
Votre webmaster préféré a pensé à vous et, après la belle
image de Venise placée en tête de cet article, vous gratifie
du texte figurant au verso (garanti rédigé in-situ par lui-même) :
Mes chers(ères) amis(ies)
Mon séjour à Venise tirant à sa fin, je vous adresse un p'tit mot.
L'endroit est pittoresque, certes, quoique un peu humide.
On aurait dû depuis longtemps assécher tous ces canaux,
mais, manifestement, les élus locaux ne font rien...
A bientôt dès mon retour dans ch'teu Berry
Billy
jeudi 4 août 2011
Ton héritage
Si tu aimes les soirs de pluie
Mon enfant, mon enfant
Les ruelles de l'Italie
Et les pas des passants
L'éternelle litanie
Des feuilles mortes dans le vent...
jeudi 28 juillet 2011
Quartier libre
J'ai mis mon képi dans la cage
et je suis sorti avec l'oiseau sur la tête
Alors
on ne salue plus
a demandé le commandant
Non
on ne salue plus
a répondu l'oiseau
Ah bon
excusez-moi je croyais qu'on saluait
a dit le commandant
Vous êtes tout excusé tout le monde peut se tromper
a dit l'oiseau
Jacques Prévert - Paroles
mardi 26 juillet 2011
Gilles Simon victorieux à Hambourg
Le français a battu dimanche dernier l'espagnol Nicolas Almagro
sur la terre battue du tournoi de Hambourg (6/4, 4/6, 6/4).
Il obtient ainsi mine de rien, à 26 ans, sa 9ème victoire sur le
circuit ATP, rejoignant ainsi Henri Leconte à la 3ème place du
palmarès des joueurs fançais les plus titrés (1er Yannick Noah
21, 2ème Guy Forget 11).
samedi 23 juillet 2011
Disparition de Lucian Freud
Le maître par lui-même
Le peintre anglais Lucian Freud (né en 1922) vient de s'éteindre.
Il était connu par ses nus et ses portraits... peu complaisants
(celui de la reine Elisabeth, notamment avait déclenché une
vive polémique - shocking!).
Pour ceux d'entre vous qui souhaiteraient acquérir une de ses
toiles, rappelons qu'il était un des peintres vivants les mieux côtés
au monde.
Alors, à moins que vous vous appeliez Rockfeller...
mercredi 20 juillet 2011
I am born
"Wether I shall turn out to be the hero of my own life,
or wether that station will be held by anybody else,
these pages must show. To begin my life with the
beginning of my life, I record that I was born (as I have
been informed and believe) on a Friday, at twelve
o'clock at night. It was remarked that the clock began
place sera-t-elle occupée par quelque autre? A ces pages
de le montrer. Pour commencer l'histoire de ma vie par
le commencement, je note que je suis né (on me l'a dit
et je le crois) un vendredi à minuit. On remarqua que
l'horloge se mit à sonner, et moi à crier, simultanément."
Ainsi commence "David Copperfield".
or wether that station will be held by anybody else,
these pages must show. To begin my life with the
beginning of my life, I record that I was born (as I have
been informed and believe) on a Friday, at twelve
o'clock at night. It was remarked that the clock began
to strike, and I began to cry, simultaneously."
Charles Dickens - David CopperfieldEn français, cela donne :
"Je viens au monde
Deviendrai-je le héros de ma propre vie, ou bien cetteplace sera-t-elle occupée par quelque autre? A ces pages
de le montrer. Pour commencer l'histoire de ma vie par
le commencement, je note que je suis né (on me l'a dit
et je le crois) un vendredi à minuit. On remarqua que
l'horloge se mit à sonner, et moi à crier, simultanément."
Ainsi commence "David Copperfield".
dimanche 17 juillet 2011
Une passion
Extrait d'un film de Bergman de 1969.
Je l'ai vu lors de sa sortie (oui, ça commence à faire du temps...)
et cela reste à ce jour mon plus grand souvenir de cinéma.
Bergman, un cinéaste à part - ô combien!
jeudi 14 juillet 2011
mercredi 13 juillet 2011
Le PC des maréchaux
Antoine Blondin en pugiliste
Voici un livre que, vraisemblablement, je ne lirai jamais.
La première raison étant que, comme je l'ai expliqué précédem-
ment, je suis un lecteur fort paresseux.
ment, je suis un lecteur fort paresseux.
La deuxième est encore plus rédhibitoire : si j'ouvre rarement
un livre, Antoine Blondin, lui, était un auteur qui avait parfois
beaucoup de mal à écrire les siens...
De notoriété publique, il préférait la chaude convivialité des
bistrots et autres estaminets à l'austère solitude de l'écrivain
- et qui songerait à l'en blâmer?
un livre, Antoine Blondin, lui, était un auteur qui avait parfois
beaucoup de mal à écrire les siens...
De notoriété publique, il préférait la chaude convivialité des
bistrots et autres estaminets à l'austère solitude de l'écrivain
- et qui songerait à l'en blâmer?
S'il n'a jamais écrit la moindre ligne du "PC des maréchaux",
il en a quand même trouvé le titre (c'est déjà ça) et a beaucoup
disserté sur son projet, entre p'tits blancs du matin
et whiskys du soir...
disserté sur son projet, entre p'tits blancs du matin
et whiskys du soir...
En tout cas, il est clair que son oeuvre inachevée bénéficiera
à jamais de son caractère inaccessible : on la parera - faute
de pouvoir mieux la connaître - de toutes les vertus!
Pour de plus amples informations sur le sujet, je vous renvoie
à l'article de Pierre Assouline sur son blog de "la république
des livres" :
mardi 12 juillet 2011
Du bon usage du contrôle technique
En attendant que ma voiture soit prête, j'ai pris la bonne
habitude, tous les deux ans, d'aller faire un tour à Argenton,
de m'aseoir tranquillement sur un banc... et de lire! (ce que
je ne fais pratiquement plus à ma grande honte).
La dernière fois, j'avais emporté "les lettres de mon moulin" :
"Pourquoi cette maison m'avait-elle frappé? Pourquoi ce portail
fermé me serrait-il le coeur? Je n'aurais pas pu le dire, et pourtant
ce logis me faisait froid. Il y avait trop de silence autour...Quand
on passait, les chiens n'aboyaient pas, les pintades s'enfuyaient
sans crier... A l'intérieur, pas une voix! Rien, pas même un grelot
de mule... Sans les rideaux blancs des fenêtres et la fumée
qui montait des toits, on aurait cru l'endroit inhabité."
Alphonse Daudet - L' arlésienne
habitude, tous les deux ans, d'aller faire un tour à Argenton,
de m'aseoir tranquillement sur un banc... et de lire! (ce que
je ne fais pratiquement plus à ma grande honte).
La dernière fois, j'avais emporté "les lettres de mon moulin" :
"Pourquoi cette maison m'avait-elle frappé? Pourquoi ce portail
fermé me serrait-il le coeur? Je n'aurais pas pu le dire, et pourtant
ce logis me faisait froid. Il y avait trop de silence autour...Quand
on passait, les chiens n'aboyaient pas, les pintades s'enfuyaient
sans crier... A l'intérieur, pas une voix! Rien, pas même un grelot
de mule... Sans les rideaux blancs des fenêtres et la fumée
qui montait des toits, on aurait cru l'endroit inhabité."
Alphonse Daudet - L' arlésienne
mardi 5 juillet 2011
mardi 14 juin 2011
Propos divers
Première défaite contre un de mes élèves (Romain -
au rapide de Châteauroux de dimanche dernier)
au rapide de Châteauroux de dimanche dernier)
Il serait plus raisonnable que j'aille me coucher - car je suis fort
fatigué.
Mais un démon (ou plutôt un diablotin - car Méphistophélès a dû
déléguer cette tâche insignifiante à quelque stagiaire débutant)
m'incite de toute évidence à m'épancher sur ce blog séance tenante.
De quoi vais-je donc parler?
D'abord je dois commenter plus longuement la photo placée en
tête de cet article.
Et bien voilà, je viens de perdre pour la première fois une partie
contre un de mes élèves à l'occasion d'une compétition officielle!
Un photographe de "la maison de Billy" s'était naturellement
déplacé tout exprès pour couvrir l'évènement...
Vu la somme de travail que j'ai dû fournir pour arriver à ce
résultat - qui n'est qu'une étape, bien sûr, dans le parcours
échiquéen de mon élève - et que les gens n'imaginent pas
forcément (il ne s'agit pas seulement de s'occuper d'un jeune
individuellement mais d'essayer de faire en sorte qu'il évolue
dans un environnement favorable à sa progression - et cela
c'est parfois compliqué dans le 36...)
je suis très content!
Un autre aussi qui était satisfait de lui et à juste titre c'était Roger
Federer à l'issue de sa demi-finale victorieuse contre Djokovic à
Roland-Garros (superbe photo soit dit en passant).
Il s'est incliné par la suite en finale contre Rafa (le roi de la terre
batue) mais en offrant une résistance plus qu'honorable.
Et de quoi parler d'autre?
...De rien. That's all folks!!!
fatigué.
Mais un démon (ou plutôt un diablotin - car Méphistophélès a dû
déléguer cette tâche insignifiante à quelque stagiaire débutant)
m'incite de toute évidence à m'épancher sur ce blog séance tenante.
De quoi vais-je donc parler?
D'abord je dois commenter plus longuement la photo placée en
tête de cet article.
Et bien voilà, je viens de perdre pour la première fois une partie
contre un de mes élèves à l'occasion d'une compétition officielle!
Un photographe de "la maison de Billy" s'était naturellement
déplacé tout exprès pour couvrir l'évènement...
Vu la somme de travail que j'ai dû fournir pour arriver à ce
résultat - qui n'est qu'une étape, bien sûr, dans le parcours
échiquéen de mon élève - et que les gens n'imaginent pas
forcément (il ne s'agit pas seulement de s'occuper d'un jeune
individuellement mais d'essayer de faire en sorte qu'il évolue
dans un environnement favorable à sa progression - et cela
c'est parfois compliqué dans le 36...)
je suis très content!
Un autre aussi qui était satisfait de lui et à juste titre c'était Roger
Federer à l'issue de sa demi-finale victorieuse contre Djokovic à
Roland-Garros (superbe photo soit dit en passant).
Il s'est incliné par la suite en finale contre Rafa (le roi de la terre
batue) mais en offrant une résistance plus qu'honorable.
Et de quoi parler d'autre?
...De rien. That's all folks!!!
samedi 21 mai 2011
Salut
Rien, cette écume, vierge vers
A ne désigner que la coupe;
Telle loin se noie une troupe
De sirènes mainte à l'envers.
Nous naviguons, ô mes divers
Amis, moi déjà sur la poupe
Vous l'avant fastueux qui coupe
Le flot de foudres et d'hivers;
Une ivresse belle m'engage
Sans craindre même son tangage
De porter debout ce salut
Solitude, récif, étoile
A n'importe ce qui valut
Le blanc souci de notre toile.
Stéphane Mallarmé - Poésies
A ne désigner que la coupe;
Telle loin se noie une troupe
De sirènes mainte à l'envers.
Nous naviguons, ô mes divers
Amis, moi déjà sur la poupe
Vous l'avant fastueux qui coupe
Le flot de foudres et d'hivers;
Une ivresse belle m'engage
Sans craindre même son tangage
De porter debout ce salut
Solitude, récif, étoile
A n'importe ce qui valut
Le blanc souci de notre toile.
Stéphane Mallarmé - Poésies
dimanche 8 mai 2011
mardi 12 avril 2011
lundi 11 avril 2011
Signe de vie
Oui, je rassure tous les amis de "la maison de Billy", je ne suis pas
encore mort!
Je donnerai bientôt d'autres "signes de vie"...
encore mort!
Je donnerai bientôt d'autres "signes de vie"...
dimanche 30 janvier 2011
samedi 8 janvier 2011
Retour à "la maison de Billy"
Je reviens à la maison et c'est encore là qu'on est le mieux
finalement.
finalement.
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