jeudi 25 décembre 2008

La nuit

Joyeux Noël à tous les lecteurs (et surtout auditeurs, en la
circonstance) de "la maison de Billy"!

mercredi 24 décembre 2008

Trois mousquetaires en héritage...

...qui étaient quatre comme chacun sait, voilà, entre bien d'autres
bienfaits, ce que nous a légué Alexandre Dumas - produit heureux,
s'il en est, du métissage (signalons-le au passage) - longtemps
avant Yannick Noah et Barack Obama.
Dumas a donné une suite à son roman initial, intitulé "Vingt ans
après", (on reprend les mêmes avec quelques rhumatismes en
plus et quelques illusions en moins), puis une suite à sa suite
"Le vicomte de Bragelonne" (sous-titré "Dix ans plus tard") où
- crève-coeur - il fait périr ses héros.

Des nouvelles de nos mousquetaires, près de 150 ans après leur
naissance?
Et bien, grâce à la magie du verbe de leur créateur (et malgré leur
décès théorique), ces gaillards-là se portent encore très bien!

On peut penser que la Fédération Française d'escrime leur est
reconnaissante (leurs prouesses on dû susciter, en effet,
bien des vocations)...ainsi que les producteurs de vins de
Touraine et d'Anjou, dont nos amis furent de grands
consommateurs et propagandistes!


Les quatre mousquetaires du tennis français des années 1920.

Notons que d'Artagnan, Athos, Porthos et Aramis ont ressuscité
dans les années 20 du siècle écoulé et emprunté les traits des
tennismen Borotra, Lacoste, Cochet et Brugnon, qui remportèrent
la coupe Davis à de multiples reprises.
Avec pour devise, naturellement :
"Tous pour un et un pour tous!"
Et, bien sûr, nous tenons actuellement en Gasquet (d'Artagnan
tout à fait crédible - avec sa pointe d'accent méridional), Tsonga,
Simon et Monfils une relève tout à fait à la hauteur...

Parmi les légataires privilégiés de Dumas, citons encore les
producteurs, réalisateurs et scénaristes de films en panne
d'inspiration.
On ne compte plus, en effet, les produits dérivés des "Trois
mousquetaires" dans le domaine cinématographique.

Max Linder campa un d'Artagnan...peu conventionnel!

Parmi cette production surabondante, j'avoue éprouver un
faible pour "L'étroit mousquetaire", film muet réalisé en 1922
par Max Linder.
On y voit, le cardinal de Richelieu en personne décrocher
son téléphone pour appeler d'Artagnan et nos joyeux drilles
refaire en motos des annéees 20 le parcours plein d'embûches
Paris - Calais!

Ma conclusion :
Si vous n'avez jamais lu "Les trois mousquetaires", je
considère que vous avez beaucoup de chance et j'aimerais
être à votre place pour pouvoir découvrir cet ouvrage pour
la première fois!

Suivez mon conseil : lisez-le!
Cela m'étonnerait beaucoup que vous soyez déçu...
A moins que n'aimiez pas qu'on vous raconte de belles
histoires...
Alors-là, vous êtes un cas désespéré et - désolé - je ne peux
rien pour vous!

mardi 16 décembre 2008

Notre sentier

Félix Leclerc était visiblement âgé et fatigué quand il a
enregistré cette émission, entouré de ses amis québecquois,
mais, de toute façon, l'émotion passe...et la chanson est
vraiment très belle!

Un an déjà...

...que j'accueille des visiteurs dans "la maison de Billy".
En ce moment, je n'ai pas trop le temps de m'occuper
de ce blog, accaparé que je suis par mes nouvelles obligations
de président de mon club de jeu d'échecs.

Je ne peux le faire qu'à temps perdu, comme aujourd'hui.

Si vous avez la curiosité de jeter un coup d'oeil sur mon
autre blog "Parties d'échecs", vous verrez que je nourris
un projet littéraire ambitieux!

Mais assez parlé de jeu d'échecs!

Vous allez sans doute me demander si je suis satisfait
du succès "d'estime" rencontré par "la maison de Billy"?
Ma réponse est nette et sans bavure : oui!

Quant au nombre de mes visiteurs, J'ai cessé de penser
(le début de la sagesse?) que ce chiffre pouvait avoir une
quelconque importance...

lundi 15 décembre 2008

Un tigre de papier?

Un tigre de papier signé Charles Lapicque.
Les gens de ma génération se souviennent que c'était une
expression souvent utilisée par les dirigeants chinois - du temps
de la guerre du Vietnam pour désigner les Etats-Unis...

Je l'ai recyclé (on sait qu'on fait toujours du neuf avec de
l'ancien...) à l'occasion d'un compte-rendu consacré à la rencontre
de jeu d'échecs opposant, dimanche dernier, l'équipe de Saint-
Marcel à celle de Châteauroux rédigé sur le blog de
l'Echiquier Berrichon :
"Châteauroux l'emporte sur Saint-Marcel 3 à 1"

mardi 18 novembre 2008

samedi 15 novembre 2008

Les joies de la famille

Pour les vieux célibataires endurcis comme moi, la famille
représente un havre de félicité...


Par exemple, on ne vous laisse jamais mourir de faim au petit
déjeuner.
Inutile de parler des autres repas...
Et on y trouve souvent des partenaires d'échecs juvéniles
qu'on peut battre sans trop de difficultés.

Ce n'est pas comme mes adversaires du récent open de l'Indre
qui vient de se dérouler à la Maison de la Culture de Belle-Isle.
voir mon article sur le blog de l'Echiquier Berrichon :
Stanislas Loiret remporte l'open de l'Indre 2008


Mais méfiez-vous quand-même, le jeune Louis (11 ans) peut
s'avérer redoutable.
D'ailleurs voyez son sourire carnassier au moment de débuter
notre partie!

vendredi 31 octobre 2008

La Loire à Chinon

Cette photo me fait irrésistiblement penser à un tableau de Stanislas Lépine.
Si le nom de cet "ami" de "la maison de Billy" vous est inconnu,
cliquez dans la colonne de droite...

mardi 28 octobre 2008

Un inconnu nommé Gilles Simon

Gilles félicité par "Rafa" à l'issue de sa victoire sur le numéro 1
mondial au tournoi de Madrid.

Le nouveau numéro 1 français (et numéro 10 mondial),
Gilles Simon, est passé pour le grand public de l'ombre
à la lumière à l'issue de sa victoire sur Rafaël Nadal, en demi-finale
du tournoi de Madrid.
Victoire obtenue en trois sets...et 3h 22 de jeu.
Rajoutons que notre français , avant d'en arriver là, avait
remporté ses trois matchs précédents également en trois sets!

A part d'être "increvable", Gilles Simon possède une autre
qualité : il ne craint personne car, avant de faire chuter le
numéro 1 du circuit, il avait déjà accroché à son tableau de chasse
cette saison les numéros 2 (Federer) et numéros 3 (Djokovic).

C'est donc avec impatience que nous suivrons le parcours du
nouveau chef de file du tennis tricolore au tournoi de
Paris-Bercy, avec, en toile de fond, la qualification pour les
Masters de Shangaï.

Une petite pensée pour "Ritchie" (Richard Gasquet) au passage,
qui, redescendu à la 15ème place du classement ATP, a dû
renoncer au tournoi parisien suite à une blessure persistante
au coude.
Peut-être une opération en perspective...
C'est une année bien noire pour Richard...et difficile pour ses
supporters.
Nous patienterons donc encore un peu pour tresser de nouveaux
lauriers à notre idole.
Plus que jamais, encourageons-le : Allez Richard!!!

samedi 18 octobre 2008

Suite et fin de la promenade

Suite de la promenade au Vivier.
Arbres aux belles couleurs automnales sur la droite.

Un peu plus loin sur le chemin, nous rencontrons une vieille
souche très "pitto".
A se demander, d'ailleurs, si on ne l'a pas traînée là exprès!

Et retour au point de départ, vers la voiture - qu'on ne voit pas
(heureusement).
Non, ce n'est pas "un tas de boue" mais convenez qu'elle
aurait déparé dans cette série de clichés on ne peut plus
bucoliques...

La vigne du Vivier


Je me promène un peu toujours aux mêmes endroits (ah,
les habitudes!) et je passe souvent devant ce terrain près
du Vivier où se trouve une petite vigne - juste à gauche
de la cabane.
Vigne très bien entretenue...

...et les vendanges ont été faites récemment comme le montre
cette photo prise de près.

mercredi 15 octobre 2008

Vingt ans après


dimanche 12 octobre 2008

Vingt ans après (la fin)

...Mais au bout de vingt pas, Porthos s'arrêta tout court,
se frappa le front et revint.
" Je me rappelle, dit-il.
- Quoi? demanda d'Artagnan.
- Quel est ce mendiant que j'ai tué.
- Ah! vraiment! Qui est-ce?
- C'est cette canaille de Bonacieux."
Et Porthos, enchanté d'avoir l'esprit libre, rejoignit
Mousqueton, avec lequel il disparut au coin de la rue.

d'Artagnan demeura un instant immobile et pensif; puis,
en se retournant il aperçut la belle Madeleine, qui, inquiète
des nouvelles grandeurs de d'Artagnan, se tenait debout
sur le seuil de la porte.
" Madeleine, dit le Gascon, donnez-moi l'appartement
du premier; je suis obligé de représenter, maintenant que
je suis capitaine des mousquetaires. Mais gardez-moi toujours
la chambre du cinquième; on ne sait ce qui peut arriver."

Alexandre Dumas - Vingt ans après

vendredi 10 octobre 2008

Prairie d'automne


mardi 7 octobre 2008

Vingt ans après (presque la fin)

Les quatre amis s'embrassèrent les larmes aux yeux.
Puis ils se séparèrent sans savoir s'ils se reverraient jamais.
D'Artagnan revint rue Tiquetonne avec Porthos, toujours
préoccupé et toujours cherchant quel était cet homme qu'il
avait tué. En arrivant devant l'hôtel de la Chevrette, on trouva
les équipages du baron prêts et Mousqueton en selle.
"Tenez, d'Artagnan, dit Porthos, quittez l'épée et venez avec
moi à Pierrefonds, à Bracieux ou au Vallon; nous vieillirons
ensemble en parlant de nos compagnons.
- Non pas! dit d'Artagnan. Peste! on va ouvrir la campagne,
et je veux en être; j'espère bien y gagner quelque chose!
- Et qu'espérez-vous donc devenir?
- Maréchal de France, pardieu!
- Ah! ah! fit Porthos en regardant d'Artagnan, aux gasconnades
duquel il n'avait jamais pu se faire entièrement.
- Venez avec moi, Porthos, dit d'Artagnan, je vous ferai duc.
- Non, dit Porthos, Mouston ne veut plus faire la guerre.
D'ailleurs on m'a ménagé une entrée solennelle chez moi, qui va
faire crever de dépit tous mes voisins.
- A ceci, je n'ai rien à répondre, dit d'Artagnan qui connaissait
la vanité du nouveau baron. Au revoir donc, mon ami.
- Au revoir, cher capitaine, dit Porthos. Vous savez que lorsque
vous me voudrez venir voir, vous serez toujours le bienvenu
dans ma baronnie.
- Oui, dit d'Artagnan, au retour de campagne, j'irai.
- Les équipages de monsieur le baron attendent", dit
Mousqueton.
Et les deux amis se séparèrent après s'être serré la main.
D'Artagnan resta sur la porte, suivant d'un oeil mélancolique
Porthos qui s'éloignait...

Alexandre Dumas - Vingt ans après

mercredi 1 octobre 2008

Barbara - Ma plus belle histoire d'amour


C'est une évidence : "la longue dame brune" nous manque...

Vue de Rome

Charles Lapicque a vécu à Rome vers la fin des années 50
(le tableau représenté ci-dessus date de 1958) et ce séjour
a nourri son inspiration.
 

dimanche 28 septembre 2008

Tsonga s'impose à Bangkok

Jo-Wilfried laisse éclater sa joie après sa victoire.

Après une longue période d'indisponibilité suite à une opération
du genou, Jo-Wilfried Tsonga a retrouvé la forme!
En triomphant de Novak Djokovic en finale du tournoi
de Bangkok par 7/6, 6/4, l'un des plus grands espoirs du tennis
français a prouvé que sa place de finaliste des Internationaux
d'Australie (en début de saison) n'était pas usurpée.

mardi 23 septembre 2008

Tournesols rescapés


dimanche 14 septembre 2008

Manoir en Bourgogne

La Bourgogne vue par Charles Lapicque.

Un nouvel épisode dans la vie de Billy

Il devient président de son club de jeu d'échecs, l'Echiquier Berrichon.
voir détails dans l'article du blog de l'E.B. intitulé :
"Changement dans la continuité à l'Echiquier Berrichon".

mardi 9 septembre 2008

Federer pas mort!


Après le "désastre", selon ses propres termes, qu'avait constitué
pour le champion suisse la finale perdue à Wimbledon contre
son "meilleur ennemi" Rafaël Nadal, Roger Federer avait
enchaîné par une tournée américaine calamiteuse.

Il avait alors dû céder à "Rafa" la place de numéro 1 qu'il
détenait depuis 4 ans et demi (record).

Federer retrouva enfin le sourire, à l'occasion des J.O de Pékin,
où il remporta la médaille d'or de double, associé à son
compatriote Wawrinka...à la vive satisfaction de ses supporters
qui souffraient de le voir dépérir jour après jour!

Mais les victoires les plus précieuses, pour un tennisman,
c'est bien entendu les titres de Grand Chelem.
Roger Federer a empoché son treizième (!), la nuit dernière,
à Flushing-Meadows, aux dépens du britannique Andy Murray,
expédié en trois sets : 6-2, 7-5, 6-2.
Il n'est plus qu'à une levée du record de Sampras, véritable
Everest tennistique...

"Rodger", équipé de sa seule raquette, arrivera-t-il à vaincre ce
dernier sommet?
Affaire à suivre...dans "la maison de Billy", bien sûr!

mercredi 20 août 2008

Tous derrière et lui devant

Usain Bolt à l'arrivée de son 100m victorieux.

Le jeune jamaïquain restera incontestablement la grande vedette
des J.O. de Pékin.

D'abord, une mise au point : Usain Bolt n'est pas un homme
mais un demi-Dieu - au sens mythologique du terme.
Ne prétend-il pas lui-même qu'il est le fils de l'Eclair (une sorte de
Jupiter jamaïquain)?
Comment ne pas le croire?

Lors de la finale du 100 m, qu'il éclaboussa littéralement de sa
classe, auteur d'une incroyable échappée devant le peloton de ses
poursuivants, il termina les derniers 20 mètres en roue libre -
ce qui ne l'empêcha d'ailleurs nullement de battre son propre
record du monde!

Mais ce fut lors de la finale du 200 m qu'il m' impressionna le plus.
Usain Bolt à l'assaut du record mythique de Michaël Johnson,
qu'on croyait devoir durer encore pendant des lustres.
Quel spectacle inouï!

Il le battit - de peu (19''30 contre 19''32) - mais il le battit.
Je dois vous faire une confidence : j'en avais la larme à l'oeil.
Probablement un début de ramollissement du cerveau.
Je vous tiendrai au courant si ça évolue...

Il paracheva son oeuvre en ravissant avec ses co-équipiers
du 4x100 jamaïquain le record du monde aux sprinters
américains.

Certes, Hercule avait accompli 12 travaux, Bolt (un peu plus
feignant), n'en a accompli que 3 - je vous le concède, mais
c'est quand même pas mal.

Ce que j'apprécie le plus, en fait, chez "le fils de l'Eclair", c'est qu'il
a accompli tous ces exploits en s'amusant - et en nous amusant.
Certains gravitant dans les hautes sphères de l'athlétisme
lui ont reproché une prétendue "arrogance" envers ses adver-
saires.
Le genre de personnes qui ne veulent voir qu'une seule tête
et rêvent d'athlètes soumis et disciplinés...
J'avoue qu'en ce qui me concerne, j'aime bien les têtes qui
dépassent...

Et puis, c'est quand même pas sa faute si les autres avancent pas!

jeudi 14 août 2008

Moi, j'ai dit bizarre?

Vous me direz ce que vous voudrez, mais je trouve quand-même
étrange que l'épouse d'Irwinn Molineux (Michel Simon) soit
absente précisément le jour où celui-ci invite son "cher" cousin
Archibald Soper, évèque de Bedford,(Louis Jouvet) à dîner.

J'irai même jusqu'à dire que c'est bizarre.

Comment, moi, j'ai dit bizarre?...

samedi 9 août 2008

La chasse est ouverte!

Depuis hier, la chasse aux...médailles (bien sûr, à quoi
pensiez-vous d'autre?) est ouverte à Pékin.
Comme "la maison de Billy" se veut - très vaguement - un
site d'actualité, je vous invite à suivre cet évènement sur
ce lien :
"Les jeux olympiques de Pékin"

lundi 4 août 2008

Rafaël Nadal n°1 mondial!

Grâce à sa place de demi-finaliste au dernier tournoi de
Cincinnati, Rafaël Nadal a acquis l'assurance de devenir
bientôt numéro 1 au classement ATP.
Il le sera le 18 août, quand les points obtenus par Federer
en 2007 aux tournois de Montréal et de Cincinnati lui seront
décomptés.

Est-ce déjà le début de la pression inhérente à son nouveau
statut?
Le jeune espagnol, qui restait sur une série de 32 victoires
consécutives depuis le mois de mai, a connu la défaite face
à Nowak Djokovic en demi-finale de ce même tournoi...

jeudi 31 juillet 2008

Le berger d'Arcadie

Une oeuvre de Charles Lapicque

lundi 28 juillet 2008

Les grandes vacances de Marcel

"En me couchant, à demi conscient, je décidais chaque soir
de me réveiller à l'aurore, afin de ne pas perdre une minute
du miraculeux lendemain. Mais je n'ouvrais les yeux que
vers sept heures, aussi furieux et grommelant que si j'avais
manqué le train.
Alors, j'appelais Paul, qui commençait par grogner lamenta-
blement, en se retournant vers le mur; mais il ne résistait
pas à l'ouverture de la fenêtre, soudain resplendissante, au
claquement des volets de bois plein, tandis que les chants
des cigales et les parfums de la garrigue emplissaient d'un
seul coup la chambre élargie."

Marcel Pagnol - La gloire de mon père

dimanche 27 juillet 2008

Le port de plaisance

Charles Lapicque (1898-1988) est un peintre que j'aime bien.
Bourguignon d'origine, il a peint cependant beaucoup de tableaux
relatifs à la mer, aux bateaux, aux régates etc.

Si vous appréciez son style, visitez :
le site consacré à Charles Lapicque

vendredi 25 juillet 2008

Yvette, bon Dieu!

C'est est un film documentaire du réalisateur Sylvestre
Chatenay.
Il relate la vie quotidienne dans une ferme de Touraine
d'Yvette, de ses deux frère Camille et René et de leur mère
Renée (100 ans) qu'ils promènent dans son fauteuil roulant.

Tout un monde rural malheureusement en voie de disparition
que le réalisateur a tenu à fixer sur la pellicule, avant qu'il ne
soit trop tard.
En voici la bande-annonce (une petite merveille) :



D'autres précisions sur le site "Châteauroux, c'est fou!!!"

Simon terrasse Federer au tournoi de Toronto

Gilles Simon exulte à l'issue de son match contre Federer.

Gilles Simon est indiscutablement le tennisman français en forme
du moment. Déjà vainqueur du tournoi d'Indianapolis la semaine
dernière, il vient de s'offrir le scalp du numéro 1 mondial Roger
Federer sur le score de 2-6, 7-5, 6-4.
Sans se reposer sur ses lauriers, il a continué sa route dans cette
épreuve en se qualifiant pour les quarts de finale aux dépens
de l'argentin Jose Acasuco...

Où il a été rejoint par...Richard Gasquet qui a également fait
fort en venant à bout du numéro 5 mondial David Ferrer
(6-3, 6-3).
Au tour suivant, il devra affronter "Rafa" en personne mais
tout est possible. Allez Ritchie!

mercredi 16 juillet 2008

Le pont

J'étais dur et froid, j'étais un pont, j'étais tendu au-dessus
d'un ravin. Mes orteils d'un côté, mes doigts crispés de
l'autre, je m'étais encastré solidement dans l'argile croulante.
Les pans de mon habit flottaient à mes côtés. Loin au-dessous
grondait le torrent glacé. Aucun touriste ne s'égarait vers ces
hauteurs inaccessibles; le pont n'était encore mentionné sur
aucune carte. Aussi je restais tendu et j'attendais; je ne
pouvais faire autre chose qu'attendre. A moins de tomber,
aucun pont, une fois en place, ne peut cesser d'être un pont.

Ce fut un jour vers la fin de l'après-midi - était-ce le premier
jour, était-ce le millième? je ne saurais dire - mes pensées
demeuraient confuses et tournaient perpétuellement dans un
cercle; c'était vers le soir en été, le grondement du torrent
était devenu plus sourd, quand j'entendis le bruit d'un pas
humain. Vers moi, vers moi. Pont, raidis-toi; prépare-toi,
passerelle, à supporter le passager dont on te confie la charge!
Si son pas est incetain, rassure-le sans intervenir, mais s'il
perd l'équilibre, montre de quoi tu es fait et, comme un dieu
de la montagne, rejette-le de l'autre côté, sur la terre ferme.

Il vint; il éprouva ma solidité avec la pointe de fer de sa canne;
puis avec cette même pointe, il releva et arrangea derrière moi
les pans de mon habit. Il enfonça la pointe de sa canne dans ma
chevelure en broussaille et l'y laissa longtemps, m'oubliant
sans doute, tandis qu'il jetait autour de lui des regards sauvages.
Mais soudain - alors que j'étais justement en train de le suivre
par-dessus montagnes et vallées - il sauta au milieu de mon
corps à pieds joints. Je ressentis une violente douleur, sans comp-
rendre ce qui arrivait. Qu'était-ce donc? Un enfant? Un rêve?
Un voyageur? Un suicide? Un esprit de tentation et de
destruction? Et je me retournai pour me rendre compte.

Un pont, se retourner?

Je n'avais pas achevé mon mouvement que, déjà, je commençai à
tomber, que je tombai, et qu'en un instant je fus déchiré et trans-
percé par les roches aiguës qui m'avaient toujours si paisiblement
regardé d'en bas à travers la ruée des flots.

Franz Kafka - Récits posthumes

samedi 12 juillet 2008

Jeremiah Johnson

"Jeremiah Johnson dans la montagne s'en est allé
Il cherchait l'aventure et l'oubli de son passé..."
"vidéo Intro du film Jeremiah Johnson"

mardi 8 juillet 2008

Mais où sont les tours de France d'antan?

La France des années 60 fut profondément divisée entre
anquetilistes et poulidoristes.

Comme chacun sait, Noël...c'est en décembre et le tour
de France...au mois de juillet. Il n'y a pas à revenir
là-dessus!

Depuis bien longtemps, je suis la Grande Boucle avec un
intérêt dont l'intensité va decrescendo au fil des années.

1963. Vous n'étiez peut-être pas né, moi si!
Je me revois encore littéralement scotché au poste de radio
situé dans l'entrée de la maison familiale, le jour d'une
échappée de Federico Bahamontès (l'aigle de Tolède) dans
les Alpes.
Cette année-là, Jacques Anquetil ramena le maillot jaune
à Paris.

Depuis, j'ai suivi fidèlement presque tous les épisodes
du grand feuilleton juillétiste : l'affrontement Anquetil -
Poulidor (qui scinda la France des supporters en deux
camps), le règne de Merckx (le Cannibale), la domination
d'Hinault (le Blaireau), d'Indurain et, plus près de nous,
les sept victoires d'Armstrong...qui soulevèrent la suspi-
tion de beaucoup.

Je dois maintenant vous livrer un terrible aveu : la magie
n'opère plus pour moi comme avant.
Il existe bien sûr une raison à cela : le dopage (vous vous en
doutez). Et les organisateurs du tour ont bien raison de le
combattre avec acharnement.

Il faut reconnaître cependant qu'on s'y perd un peu : un tel
est encensé la veille...pour être viré comme un malpropre
le lendemain et on ne sait toujours pas qui a remporté les deux
dernières éditions -ce qui fait quand même bizarre pour une
compétition de cette envergure!
Par ailleurs aucun coureur français n'est plus en mesure de
gagner le tour.
On sait pourquoi et, à la limite, je préfère qu'il en soit ainsi...

Il m'arrive de rêver que le monde est parfait, qu'il n'existe pas
de coureurs prêts à toutes les tricheries pour conquérir argent
et gloire, pas de médecin véreux qui prennent les sportifs
pour des cobayes, pas de directeurs d'équipe ou de sponsors
malhonnêtes... J'y crois vraiment.
Mais seulement quand je suis profondément endormi!

Je regarderai probablement passer le tour à Châteauroux
le 9 juillet mais uniquement pour le décor.

Et peut-être, bien que je n'ai plus l'innocence de mes dix ans,
appuierai-je sur le bouton de mon téléviseur les jours des
étapes de montagne...
tout en me demandant avec un brin de nostalgie :
Mais où sont les tours de France d'antan?

lundi 7 juillet 2008

Rafaël Nadal remporte Wimbledon au terme d'un combat de titans!

Passation de pouvoir entre le n°1 et le n°2 du tennis mondial?

Autant la finale de Roland-Garros entre les deux joueurs qui
dominent depuis maintenant trois années le tennis mondial
avait été décevante, vu l'écrasante domination du joueur
ibérique, autant celle de Wimbledon aura tenu toutes ses
promesses...et même au-delà!
C'est en effet un match d'anthologie que nous ont offert les
deux protagonistes de cette rencontre, à ranger au rayon
de nos souvenirs juste à côté de la légendaire finale
Borg-Mac Enroe de 1980.
Les deux premiers sets (déjà très disputés) furent tous
deux remportés par Nadal sur le score de 6 à 4.
Et on put se dire alors, vu la qualité de jeu impressionnante
démontrée par le majorquin ces dernières semaines que
Federer, écoeuré, ne tarderait pas à craquer...
C'était compter sans la détermination du suisse qui ne
"lâcha rien", malgré la pression, et finit par remporter -
de haute lutte - le troisième set au tie-break.
Dans la quatrième manche, le niveau de jeu - déjà
exceptionnel - atteignit véritablement des sommets et fit
chavirer de bonheur les travées du "All England tennis Club".
Les deux joueurs durent également s'y départager au
tie-break.
Federer, le dos au mur, effaça avec un sang-froid impres-
sionnant deux balles de match, la première d'un service
gagnant, la seconde d'un magistral passing-shot de revers
...et finit par égaliser deux manches partout!
Le public, ravi, eut donc droit à un cinquième set...
Aucun des deux participants ne céda son service, se
rendant coups sur coups, les points superbes de l'un
succèdant aux points superbes de l'autre...malgré
la fatigue...et la nuit qui commençait à tomber!
Raphaël Nadal finit par s'emparer du service du numéro1
mondial et remporta son service...et, du même coup
le match après...deux interruptions dues à la pluie...
et 4h48 de jeu! (6/4, 6/4, 6/7, 6/7, 9/7).
En tant que supporter de "Rodger", je déplore sa défaite
(coup de chapeau au passage à "Rafa" quand même) mais la
juge plus encourageante que la "raclée" essuyée à
Roland-Garros.
La réaction de l'intéressé (extrèmement déçu) en conférence
de presse à qui on demandait "s'il était heureux d'avoir
participé à un match d'un tel niveau" était fort différente :
"Je suis bien évidemment content qu'on ait répondu
aux attentes placées dans ce match. Mais là, je n'y pense
pas vraiment, c'est la pire défaite de ma carrière, et de loin.
Ma défaite à Roland-Garros n'était rien, là c'est un
désastre."
Il s'en remettra! D'autant qu'il reste numéro 1 mondial :
même si "Rafa" comptabilise deux victoires en grand chelem
sur une période d'un an (contre une à "Rodger", l'US Open),
ce dernier conserve la tête du classement au bénéfice d'une
plus grande régularité.
Prochains objectifs pour Federer : les Jeux Olympiques...
et, bien sûr, l'US Open où il devra impérativement
l'emporter s'il désire rester le roi de la planète tennis!

vendredi 4 juillet 2008

Zidane, un paisible retraité?

Dois-je le rappeler? Le récent Euro de football a vu la déconfiture
totale de "nos" bleus... Ah, ce France - Roumanie terne et insipide
qu'on aimerait pouvoir rayer définitivement de nos mémoires!!!
C'est dans ces moments-là qu'on mesure à quel point "Il" nous
manque...

Que devient-il au fait?
Et bien, "Zizou" mène une vie de paisible retraité dans sa bonne
ville de Madrid (Espagne). Tous les jours, comme vous et moi,
il va acheter son pain à la boulangerie.
Malheureusement, de temps en temps, d'anciens démons
le reprennent...

vidéo des Guignols de l'Info :
"Zidane et ses coups de boule"

jeudi 3 juillet 2008

La baignade à Asnières

La baignade à Asnières (Georges Seurat) 1884

C'est l'été, vous avez donc droit à une scène de baignade, de même
qu'au printemps, vous auriez eu droit à à un pré envahi par les
boutons d'or, en hiver à un bonhomme de neige, etc.

mardi 1 juillet 2008

On attendait Gasquet, ce fut Clément!

Arnaud Clément a réussi l'exploit de se qualifier pour
les quarts de finale de Wimbledon.

Heureux tennis français quand on y songe :
Richard Gasquet est pratiquement aux abonnés absents depuis
le début de la saison mais à Melbourne, Jo-Wilfried Tsonga nous
a fait admirer toute l'étendue de son talent (finaliste) tandis que
Gaël Monfils nous a présenté son nouveau one-man-show
sur les courts de Roland-Garros (demi-finaliste).

Et voici qu'à Wimbledon, Arnaud Clément - encore plus impres -
sionnant - nous a joué carrément "le mort qui ressuscite"!

En effet, notre champion désormais trentenaire et redescendu à la
145ème place au classement ATP a corrigé en huitième
de finale un jeunôt présomptueux, le croate Cilic, en trois sets
(6-3, 7-5, 6-2).
Il a remporté ainsi quatre victoires dans le seul tournoi
londonien - plus que dans les huit épreuves du circuit qu'il avait
disputées depuis le début de l'année où ses succès se comptaient
au nombre de...trois!

En quart de finale, il aura une belle carte à jouer contre
un autre revenant, l'allemand Rainer Schwettler.

Quant à Richard Gasquet, il buta contre l'espoir écossais Andy
Murray. Défaite : 5-7,3-6, 7-6, 6-2, 6-4.
Dire qu'il servit pour le gain de la rencontre au 3ème set!
En voyant les choses du bon côté, on peut considérer
néanmoins qu'il a retrouvé un niveau de jeu satisfaisant et que
sa performance dans ce tournoi n'est pas catastrophique.
Même s'il perd le bénéfice de sa demi-finale de l'année
dernière et chutera bientôt au classement entre la 15ème et
la 20ème place.

Courage, Ritchie, des jours meilleurs vont venir...

lundi 30 juin 2008

Que va devenir "la maison de Billy"?

Question angoissante qui - j'en suis persuadé - obsède tous
les visiteurs de ce blog!
Six mois après la création de "la maison de Billy",
il me paraît vital de faire le point.
J'ai donc décidé de procéder à une "auto-interview", exercice
journalistique un peu particulier, certes, mais que je maîtrise
à la perfection!
voir l'article intitulé :
(une sorte d'autobiographie échiquéenne).

Place donc à l'auto-interview :

Mon cher Billy, ton blog - je devrais dire tes blogs -
te prennent-ils beaucoup de temps?
Beaucoup trop!
Quelles solutions à ce problème?
Je n'en vois malheureusement aucune...Je suis devenu
complètement accro au blogging!
J'envisage néanmoins de suspendre toute publication d'articles
sur le blog de mon club de jeu d'échecs pendant un mois cet été.
Et en ce qui concerne "la maison de Billy"?
C'est encore un "bébé" qui a besoin de soins constants
pour grandir et se fortifier...
Je vais tâcher de "booster" sa croissance cet été!
Peux-tu nous révéler le chiffre des visiteurs
de tes sites?
En ce qui concerne le blog de mon club de jeu d'échecs,
la moyenne journalière tourne actuellement autour de 35.
Record : 71 pendant les vacances de Noël.
Ce n'est pas beaucoup!
Pour le site d'un petit club de jeu d'échecs comme le nôtre,
j'estime que c'est déjà très bien.
En extrapolant les chiffres, on obtient une centaine de
personnes qui visitent régulièrement le site de mon club.
Sans compter les réactions positives que j'enregistre
à droite et à gauche et qui me font penser que mon travail
est apprécié.
Et pour ce qui est de la fréquentation de
"la maison de Billy"?
Je n'en ai aucune idée. Pour obtenir des statistiques de la
société "Blogger", c'est un peu le parcours du combattant...
si on n'a pas un minimum de connaissances en informatique.
Et, à vrai dire, j'y ai renoncé.
Une comparaison entre "Blogger" (la maison de Billy)
et "over-bog" (l'Echiquier Berrichon)?
Point fort n°1 de "Blogger" : l'élégance de la présentation
(avec, en particulier, une gamme de couleurs qu'on peut
moduler à l'infini).
Par-contre, au niveau de l'édition du texte, ce n'est pas tout
à fait ça : impossible de séparer les paragraphes en début
de cet article, par exemple.
Points forts d' "over-blog" : texte facile à éditer. On peut
créer des lignes plus longues, mélanger textes et photos -
ce que je n'arrive pas à faire avec "Blogger".
Tu n'utilises pas bien l'éditeur de "Blogger".
C'est possible.
Si je comprends bien, "Blogger" c'est nul par rapport
à "over-blog". Pourquoi ne "changerais-tu pas
de crêmerie"?
A cause de l'élégance de la présentation.
C'est un facteur qui contre-balance tout le reste?
Oui. En tout cas pour mon site perso.
Par-contre, pour le site de mon club, je préfère "over-blog",
plus fonctionnel.
Laissons de côté ces aspects techniques. Peux-tu nous
expliquer quelles sont tes motivations, d'où vient
cette passion - manifestement - qui te pousse à
"bloguer"?
C'est avant tout un besoin de créer quelque chose, de m'exprimer
- que, sans doute, je n'assouvis pas suffisamment dans la vie réelle.
A ce point???
Et c'est également un besoin de communiquer avec autrui.
A la base, c'est ça.
D'où l'importance des statistiques, voire des com-
mentaires qu'on pourrait laisser sur ton site.
Je ne suis pas obsédé par l'idée de battre des records
d'audience. D'un autre côté, je me vois mal "bloguer dans un
désert complet", sans jamais recueillir aucune réaction...
Avis aux visiteurs compatissants...
Et en ce qui concerne le contenu de ton blog?
A l'avenir, peut-être un peu moins de tennis.
Toujours de la peinture et d'avantage d'articles dans la rubrique
"les bouquins de Billy".
Rassure-nous! Tu vas quand-même parler du quart
de finale de Clément et de la défaite de Gasquet?
Et comment!
Et bien Billy, bon courage pour la suite des opérations...
Et merci pour cette interview exclusive!

dimanche 29 juin 2008

Géraniums sur la terrasse


samedi 28 juin 2008

Le point sur le tournoi de Wimbledon

Espoirs décus pour Maria Sharapova : elle ne remportera pas
le tournoi comme en 2004.

Sorties de route également pour Djovak Djokovic (battu par
Marat Safin), Andy Roddick, Marion Bartoli (qui ne réditera
pas son exploit de l'an dernier où elle était parvenu en finale)
et Amélie Mauresmo (diminuée par une blessure).

Par-contre, Federer (très convaincant) et Nadal semblent bien
partis pour se retrouver en finale, tandis que, du côté français,
Richard Gasquet (impeccable), Arnaud Clément et Paul-Henri
Mathieu sont toujours dans la course.

mardi 24 juin 2008

Magnus Carlsen, le Mozart des échecs

AFP/DANIEL SANNUM LAUTEN

Bobby Fischer (récemment disparu) et Garry Kasparov
(retraité volontaire des échecs depuis deux ou trois ans)
viennent de trouver un successeur à leur taille.

Son talent échiquéen était si prometteur qu'on l'avait surnommé
depuis longtemps "le Mozart des échecs".
Mais, comme chacun sait, le monde déborde littéralement
(dans tous les domaines) de jeunes espoirs qui n'ont pas tenu
leurs promesses...

Magnus Carlsen, adolescent norvégien de 17 ans, vient de
franchir le cap qui sépare l'espoir (même supérieurement
doué) du champion confirmé.
Au 1er juillet prochain, suite à une série impressionnante de
succès obtenus aux dépens des meilleurs spécialistes échiquéens
de la planète, il atteindra la 2ème place du classement
international tout près de l'actuel champion du monde des
échecs, l'indien Vishy Anand.

Pour faire mieux connaissance avec ce futur champion du
monde (plus personne ne doute désormais qu'il le deviendra),
je vous invite à prendre connaissance de l'article paru sur
le blog de l'Echiquier Berrichon intitulé :
"Carlsen n°2 au classement mondial!"

dimanche 22 juin 2008

Les enjeux de Wimbledon

Le 2 mai 2007, Federer et Nadal s'étaient affrontés à Majorque
sur un court mixte gazon - terre battue : victoire de Nadal en
trois sets.

Mon premier est le roi incontesté du tennis sur herbe.
Il vient de gagner le tournoi de Halle et compte 59 (!)
victoires consécutives sur cette surface.
Et surtout, il a remporté l'année dernière sa 5ème victoire
consécutive à Wimbledon, égalant ainsi le légendaire Björn Borg.
C'est, bien entendu, de Roger Federer qu'il s'agit.

Mon second vient de remporter haut-la-main son 4ème
Roland-Garros sans concéder le moindre set.
Cette véritable terreur de la terre battue a pour nom, vous le
savez déjà, Rafaël Nadal.

Il est probable que le n°1 et le n°2 du circuit se retrouveront
en finale du tournoi de Wimbledon, qui commence demain,
à moins que Djokovic fasse chuter Federer en demi-finale
mais je n'y crois pas.
Lequel des deux l'emportera?
Federer aura-t-il digéré la véritable correction subie à Roland-
Garros?
Nadal, qui vient de s'imposer pour la première fois dans un
tournoi sur gazon en triomphant au Queen's, est-il dorénavant
assez fort pour battre le tenant du titre dans son jardin londonien?

Résultat de cet affrontement (avec, en toile de fond, la lutte
pour la place de n°1 mondial) dans deux semaines.

Du côté français, Richard Gasquet (demi-finaliste la saison
dernière) et Marion Bartoli (finaliste) jouent gros.
Une élimination prématurée, pour l'un et pour l'autre,
les condamneraient à rentrer dans le rang, au moins
provisoirement...

vendredi 20 juin 2008

Dynamique

Juste le temps de choisir une belle image pour mon blog
avant de filer à mon club de jeu d'échecs.
Une oeuvre du peintre André Courty dont j'ai déjà
parlé sur mon blog (mais si, cherchez bien!) intitulée :
"Dynamique".

mercredi 18 juin 2008

J'aime pas les gens

C'est le titre d'un court-métrage que je viens de découvrir
sur l'excellent site "Châteauroux, c'est fou!!!"
rubrique "Loisirs et culture".

"Et non, je ne me suis pas endormi par terre ou un truc
comme ça...
En fait, j'suis mort. Enfin, ça se voit, j'crois..."

Un film intéressant, notamment parce qu'il contient plusieurs
particularités dans sa conception et sa construction que je vous
laisse le plaisir de découvrir.
D'autre part, le film ayant été tourné à Châteauroux,
ceux qui connaissent cette ville y repèreront des endroits
familiers.

Moi, en tout cas, malgré quelques maladresses de détail
(et peut-être même en partie à cause d'elles?),
j'aime bien :
"J'aime pas les gens."

lundi 16 juin 2008

Les poissons noirs

Un tableau de Braque peint en 1942.

Une histoire de poissons noirs?
direction le site "Rêveries d'art"

samedi 14 juin 2008

Des images extraites d'Out of Africa

Amateurs de belles images et d'histoires d'amour romantiques,
retrouvez des extraits du film "Out of Africa" - du réalisateur
américain Sydney Pollack récemment disparu - film qui
réunissait le couple mythique Robert Redford - Meryl Streep :

Images d'Out of Africa - vidéo de John Barry

vendredi 13 juin 2008

Rodger! Rodger!

La maison de Lucette vue du jardin

Séjour à Veigné ce week-end.
Dimanche matin, achat à la brocante locale d'un exemplaire
du "Lotus bleu".
Un grand classique de la bande dessinée, que j'ai lu
et relu étant enfant et que j'ai pris beaucoup de plaisir
à retrouver.

En début d'après-midi, joyeuses parties d'échecs à la bonne
franquette avec Louis (11 ans), mon petit cousin
qui me place un joli mat que je n'avais pas vu venir
dans notre première partie.

A la suite de quoi, nous prenons en route la finale de
Roland-Garros au moment où Nadal remporte la première
manche 6-1.
Puis, Federer fait de la résistance dans le deuxième set.
Comme le constate avec jubilation Louis, dont je découvre
à cette occasion qu'il est un spectateur passionné de tennis
"Il se ressaisit!".

Louis encourage ce grand champion en tapant dans les mains
et en scandant : "Rodger! Rodger!" tandis que Raymond (son
petit frère - 8 ans - légèrement porté sur la provoc), entre deux
virées au jardin pour fabriquer des bulles de savon, prend parti
bruyamment pour "Rafa" - dans le but manifeste de faire enrager
son aîné...

Hélas, au grand désespoir de ses supporters - au nombre
desquels je figure, "Rodgeur le Magnifique" perd la 2ème manche
par 6-3... avant de sombrer définitivement dans la 3ème sous les
coups de boutoir de son impitoyable adversaire : 6-0.
Dur, dur pour lui!

J'ai bien aimé son trait d'humour (suisse) au début de son
discours d'après match : "Ouais, c'est moi!".
Sous-entendu : "C'est bien moi, Federer le Grand - 12 titres de
grands chelems au compteur - qui, dans la 3ème manche,
viens de me prendre une humiliante roue de bicyclette!"

Tiens, il faudra que j'apprenne le sens de cette belle expression
tennistique à Louis à l'occasion d'un prochain séjour à Veigné...

mardi 3 juin 2008

Ana Ivanovic fidèle au rendez-vous

J'avoue avoir un faible pour cette joueuse...et je ne suis
probablement pas le seul!

Ana Ivanovic vient de se qualifier pour les demi-finales
de Roland-Garros en éliminant Patty Schnyder sur le score
sévère de 6-3, 6-2.

Du côté masculin, comme prévu, Nowak Djokovic a battu
le jeune letton Ernests Gulbis (un nom à retenir) en trois sets
accrochés et Rafaël Nadal a dévoré avec un bel appétit -
en guise de gâteau d'anniversaire pour ses 22 ans - son
malheureux compatriote Nicolas Almagro sur le score
sans appel de 6-1, 6-1, 6-1...

Bon courage aux futurs adversaires de "Rafa" dans ce tournoi!

Gaël Monfils en quart de finale!

Des cinq tennismen français encore en lice en huitième
de finale, un seul a réussi à se hisser en quart : Gaël Monfils.
Gaël, après six mois de galères et de blessures à répétition,
ressuscite littéralement à l'occasion de ce Roland-Garros
2008.
C'est très brillamment qu'il est venu à bout du croate Ivan
Llubicic en quatre sets (7-6, 4-6, 6-3, 6-2).

Voici les quarts de finale du tableau masculin :
Federer-Gonzalez
Monfils-Ferrer
Gulbis-Djokovic
Almagro-Nadal

Mes pronos :
1 - Federer doit battre Gonzalez (s'il réussit entre-temps à se
réconcilier avec son service et surtout son coup droit avec
qui, manifestement, il était en froid lors de sa victoire -
en trois sets quand même - contre Julien Bénéteau).
2 - Monfils va l'emporter contre l'espagnol Ferrer, numéro 5
mondial!
Le "choix du coeur" et aussi , un peu, de la raison : Gaël m'a
vraiment impressionné à l'occasion de son match contre
Llubicic : jeu de fond de court, accélérations, services, volées :
tout était parfait!
3 - Djokovic, à moins d'une énorme surprise, "doit" venir
à bout du jeune "inconnu" letton de 19 ans Gulbis.
4 - Et Nadal, plus impressionnant que jamais, va balayer
son compatriote Almagro - pourtant un rude client sur terre
battue.

samedi 31 mai 2008

Flash spécial "Roland-Garros"

Il y aura cinq français en huitièmes de finale.
Du jamais vu depuis 1971 où les héros de l'époque avaient
nom : Goven, Dominguez, Barthès, Proisy et Jauffret.

En effet, Gaël Monfils et Julien Benneteau (à son sujet,
je suis ravi de m'être trompé dans mes pronostics) ont rejoint
en fin d'après-midi Michaël Llodra, Paul-Henri Mathieu
et Jeremy Chardy, déjà qualifiés.

Gaël Monfils affrontera le croate Ivan Llubijic, vainqueur
surprise de Davydenko, et Julien Benneteau devra sortir
le match de sa vie s'il veut avoir des chances d'éliminer le
numéro 1 mondial, Roger Federer.

Clap de fin pour Sydney Pollack

Avec Sydney Pollack, c'est un réalisateur américain de talent
qui disparait.
Au temps où j'allais souvent au cinéma (il y a une vingtaine
ou une trentaine d'années), je me rappelle avoir vu
"Les trois jours du condor" à Paris dans un cinéma de l'avenue
de la Grande Armée situé non loin de "la maison de Billy"
de l'époque.

Un thriller qui m'avait accroché dès les premières images
et cloué dans mon fauteuil pendant une heure et demie.
Je citerai également parmi mes films favoris "Jeremiah Johnson",
western subtil en forme de ballade mélancolique...
et bien sûr, "Out of Africa" que la télé a eu la bonne idée
de nous rediffuser jeudi dernier.
Meryl Streep y partage la vedette avec Robert Redford
et se souvient :
"J'avais une ferme en Afrique..."

Jeremy Chardy se révèle!

Quoiqu'il puisse arriver désormais, la grande révélation de
l'édition 2008 de Roland-Garros restera, du côté français,
le jeune palois Jeremy Chardy (21 ans)...
dont j'ignorais jusqu'à l'existence, je dois l'avouer il y a deux jours!

Après son exploit du 2ème tour, où il a éliminé David Nalbandian
(tête de série n°7), il a confirmé en surclassant le pourtant très
solide Dmitry Tursunov en trois sets au cours d'un match mené
tambour battant.
S'il parvient à triompher de l'espagnol Almagro en huitième
(ce n'est pas hors de sa portée), il aurait alors l'honneur, l'avantage
et le privilège d' "échanger quelques balles" en quart de finale
avec...Rafaël Nadal soi-même!
Le rêve (ou le cauchemar) de tout joueur de terre battue...

Par ailleurs, Llodra et Mathieu poursuivent leur bon parcours.
Llodra sera opposé à Gulbis.
Connais pas...A priori c'est dans les cordes de sa raquette.
Quant à Paulo, il retrouvera sur sa route un des cadors du circuit,
le serbe Nowak Djokovic, n°3 mondial.
Un obstacle de taille mais Paulo y croit.
Et pourquoi pas?

Je suis moins optimiste sur les chances des autres français
restant encore en course (Florent Serra et Julien Bénéteau).
Seul Gaël Monfils me paraît en mesure de "survivre" encore
un tour ou deux.
Quant aux françaises, c'est un peu la Bérésina : Alizé Cornet
encore un peu jeune, Amélie Mauresmo toujours à la recherche
de sa forme perdue, ainsi que leurs collègues sont toutes passées
à la trappe...

mercredi 28 mai 2008

Une journée à Roland

Paul - Henri Matthieu a souffert face à l'espagnol Oscar Hernandez,
un illustre inconnu - enfin pas tout à fait (86ème joueur mondial
quand même).

Il nous a fait le coup du joueur qui passe totalement à côté de
sa partie pendant les deux premiers sets, puis qui parvient,
à l'arrachée, à remporter le troisième alors que "personne n'y
croyait plus".
Enfin Paulo adopta la stratégie favorite des crocodiles de la terre
battue qui peut se résumer ainsi : "mon adversaire est plus
fatigué que moi et je vais l'avoir à l'usure".
Stratégie efficace mais dure à appliquer sur un tournoi entier!
Victoire de notre représentant après 4 heures de jeu,
ce qui fait quand même beaucoup...

La perf de la journée du côté français est à mettre à l'actif de
Michaël Llodra.
Belle victoire contre Berdych (un client - tête de série n° 11).
Micha enchaîna service-volée sans se poser de questions
et administra la preuve que cette tactique pouvait encore
être payante sur terre battue.

Enfin victoire sympa de Fabrice Santoro en trois sets aux
dépens du ruse Evgueny Korolev, pour sa...19ème participation
à Roland-Garros.
La dernière?